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Technologies propres

Quelques technologies d'avenir

8 mai 2023

Des robots méduses pourraient un jour nettoyer les océans de la planète 

La majorité de notre planète est couverte d’océans, qui sont malheureusement très pollués. Pour protéger ces écosystèmes sensibles, dont les récifs coralliens, il est essentiel de nettoyer les déchets qui s’y accumulent. Une solution consiste à utiliser des robots pour effectuer ce nettoyage. Cependant, les robots sous-marins actuels ont des limites : ils sont souvent encombrants, rigides et bruyants.

Des chercheurs de l’Institut Max Planck à Stuttgart se sont donc inspirés de la nature pour concevoir un robot plus adapté à cette tâche. Ils ont créé Jellyfish-Bot (ou un robot méduse), un robot de la taille d’une main, inspiré des méduses. Ce robot est polyvalent, économe en énergie et presque silencieux. Il a été développé en collaboration entre différents départements de l’institut et est décrit dans un article publié dans Science Advances.

Pour fabriquer Jellyfish-Bot, l’équipe a utilisé des actionneurs électrohydrauliques qui fonctionnent comme des muscles artificiels. Autour de ces actionneurs se trouvent des coussins d’air et des matériaux souples et rigides, qui stabilisent le robot et le rendent étanche. De cette manière, l’électricité dans les actionneurs ne peut pas entrer en contact avec l’eau.

Le robot est alimenté par une source d’électricité qui est transmise à travers de fins fils. Cette électricité provoque la contraction et l’expansion des muscles artificiels, permettant au robot de nager avec grâce et de créer des tourbillons sous son corps. Ainsi, Jellyfish-Bot est un exemple de technologie innovante et respectueuse de l’environnement pour aider à nettoyer nos océans.

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https://www.enerzine.com/des-robots-meduses-pourraient-un-jour-nettoyer-les-oceans-de-la-planete/54927-2023-05

 

 

16 décembre 2022

Des habitations historiques chauffées grâce à des chaudières à hydrogène

BDR Thermea, pionnier dans la décarbonation du chauffage grâce à l’hydrogène, lance aux Pays-Bas le premier projet pilote mondial utilisant des chaudières à hydrogène pour chauffer 12 maisons habitées.

Mené dans la ville de Lochem dans l’est des Pays-Bas, ce projet pilote est une première mondiale. Il consiste à chauffer 12 maisons individuelles à l’hydrogène. Construites dans les années 1900 et classées monuments historiques, ces maisons seront chacune équipées d’une chaudière brûlant l’hydrogène pur sans aucune émission carbone.

L’hydrogène sera directement injecté dans le réseau de gaz existant situé dans une zone industrielle voisine.

Né d’une collaboration entre BDR Thermea et Alliander, l’opérateur du réseau, ce projet durera trois ans. Des tests approfondis seront réalisés en hiver lorsque la demande en chauffage est la plus importante. Ces maisons ont délibérément été choisies comme parc immobilier résidentiel pour leur ancienneté mais également en raison de leur statut patrimonial.

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https://www.enerzine.com/bdr-thermea-chauffe-des-habitations-historiques-grace-a-des-chaudieres-a-hydrogene/48486-2022-12 

 

 

21 novembre 2022

Danemark : une usine de production d’hydrogène par pyrolyse catalytique du biogaz : pour une séquestration du carbone avec des émissions nettes négatives de carbone.

La première usine danoise de production d’hydrogène par pyrolyse catalytique du biogaz sera prête dans trois ans. Cette technologie permet de convertir le carbone – capturé par photosynthèse – en une forme solide et de produire simultanément de l’hydrogène de manière très efficace sur le plan énergétique.

Le piégeage et le stockage du carbone sont nécessaires pour que le monde ait la moindre chance d’atteindre l’objectif de 1,5° C fixé par l’accord de Paris. Et puisque les plantes sont déjà très douées pour capter le CO2 de l’atmosphère, pourquoi ne pas les utiliser à notre avantage ?

C’est l’un des principaux piliers d’un nouveau projet de recherche de l’université d’Aarhus, qui verra le développement du premier réacteur danois permettant de produire de l’hydrogène à partir de biogaz par pyrolyse catalytique. Dans le processus de pyrolyse, une température élevée est appliquée pour diviser le méthane du gaz naturel, ou du biogaz renouvelable, en hydrogène et en carbone.

Le projet est financé par l’Independent Research Fund Denmark.

Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, ce ne sont pas seulement des technologies à zéro carbone. Nous avons également besoin de technologies de séquestration du carbone avec des émissions nettes négatives de carbone. Ce que nous proposons avec ce projet, c’est d’adapter et d’optimiser la technologie existante de l’hydrogène dite “turquoise” pour le biogaz au lieu du gaz naturel. Le résultat sera une véritable technologie à émissions de carbone négatives, bien adaptée au rôle de leader du Danemark en tant que nation du biogaz“, explique le professeur associé Patrick Biller du département de génie biologique et chimique, qui dirige le projet.

Environ 3 % des émissions mondiales de carbone proviennent de la production d'hydrogène gris, qui est produit à partir de gaz naturel. L’alternative générale est l’hydrogène vert, qui consiste à séparer l’eau en hydrogène et en oxygène par électrolyse.

Cependant, la production d’hydrogène vert est au mieux neutre en carbone si l’on utilise de l’électricité renouvelable, mais jamais négative en carbone. Il faut de grandes quantités d’énergie pour fractionner l’eau et si l’on n’utilise pas d’énergie renouvelable, la production émet du CO2.

Actuellement, 95 % de la production mondiale d’hydrogène provient du processus de reformage du méthane à la vapeur (SMR), dans lequel le gaz naturel est converti en hydrogène et en CO2. L’hydrogène turquoise est de plus en plus étudié comme une alternative ; il implique également la production d’hydrogène à partir de gaz naturel, mais une pyrolyse est appliquée pour convertir le carbone en forme solide. L’hydrogène turquoise normal est neutre en carbone, car le carbone provient du gaz naturel et donc de ressources fossiles, mais il n’est pas émis dans l’atmosphère.

Patrick Biller propose de concevoir et de développer une technologie qui produit de l’hydrogène turquoise à partir de biogaz.

 

https://www.enerzine.com/danemark-une-usine-de-production-dhydrogene-par-pyrolyse-catalytique-du-biogaz/46071-2022-11

 

 

24 octobre 2022

Une étape clé vers des gains importants dans les plastiques recyclables

Des chercheurs ont franchi une étape clé dans l’élargissement de la gamme des plastiques recyclables. Ces résultats, publiés dans la revue Science, sont importants car les déchets plastiques constituent un problème majeur, tant au niveau mondial qu’aux États-Unis, où seuls 5 % environ des plastiques usagés sont recyclés, selon le National Renewable Energy Laboratory du ministère américain de l’énergie, qui a dirigé l’étude.

Les matériaux d’emballage, les conteneurs et autres articles mis au rebut remplissent les décharges et jonchent l’environnement à un rythme si rapide que les scientifiques estiment que d’ici 2050, l’océan contiendra plus de plastique en poids que de poissons, selon le NREL.

Une collaboration dirigée par Gregg Beckham du NREL et comprenant Lucas Ellis, un chercheur de l’OSU qui était un boursier postdoctoral du NREL pendant le projet, a combiné des processus chimiques et biologiques dans une preuve de concept pour “valoriser” les déchets plastiques mixtes. Valoriser signifie augmenter la valeur de quelque chose.

La recherche s’appuie sur l’utilisation de l’oxydation chimique pour décomposer divers types de plastique, une méthode mise au point il y a dix ans par le géant de l’industrie chimique DuPont.

(...)

https://www.enerzine.com/une-etape-cle-vers-des-gains-importants-dans-les-plastiques-recyclables/42782-2022-10 

 

 

21 juillet 2022

GRTgaz a démarré la production d’e-méthane sur son site Jupiter 1000

Le démonstrateur franchit une nouvelle étape : il débute la production d’e-méthane, un gaz de synthèse produit à partir d’hydrogène renouvelable et de CO2 recyclé, afin de l’injecter dans le réseau de GRTgaz.

 

Jupiter 1000 poursuit deux grandes finalités depuis sa mise en service en 2020 : transformer de l’électricité renouvelable en hydrogène pour stocker l’énergie et décarboner les infrastructures gazières ; tester le procédé de « méthanation » qui consiste à mélanger de l’hydrogène vert et du CO2 recyclé pour produire un gaz de synthèse. Alors que les premiers résultats des campagnes d’injection d’hydrogène sont désormais connus, le démonstrateur a mis en service son installation pour tester la « méthanation ».

Ce procédé permet de valoriser le CO2 rejeté par des sites industriels : l’hydrogène vert produit par les électrolyseurs réagit avec le CO2 capturé dans les fumées des industriels et génère ainsi du méthane de synthèse, directement injectable dans les réseaux de gaz. Cet « e-méthane » remplace le gaz naturel, ne nécessite pas la construction de nouvelles infrastructures de transport et permet de diviser en moyenne par deux les rejets de gaz carbonique dans l’atmosphère.

L’équipement permettant cette réaction, appelé « méthaneur », a été construit par Khimod, appuyé par le CEA.

L’installation de captage de CO2 a été installée par le partenaire Leroux&Lotz afin de prélever le CO2 dans les fumées d’Asco Industries, une aciérie située à proximité de Jupiter 1000.

Après extraction et épuration, ce gaz carbonique est acheminé vers le site Jupiter 1000 via une canalisation construite par le Grand Port Maritime de Marseille.

« Le méthaneur vient d’être mis en service et produit ses tous premiers m3 de gaz de synthèse ; le fonctionnement complet de la chaîne est attendu à partir de septembre 2022 » a déclaré Sylvain Lemelletier, Directeur de projet chez RICE (centre de recherche et d’innovation de GRTgaz).

https://www.enerzine.com/grtgaz-a-demarre-la-production-de-methane-sur-son-site-jupiter-1000/39185-2022-07 

 https://www.grtgaz.com/

 

 

24 novembre 2021
Zeroavia prévoit un vol commercial hydrogène-électrique

ZeroAvia, Royal Schiphol Group, Rotterdam the Hague Innovation Airport et Rotterdam the Hague Airport se sont associés pour mettre en œuvre le premier vol commercial de passagers à émissions nulles entre l'aéroport de Rotterdam The Hague et Londres avec un avion de 19 places en 2024. Cette collaboration fait du vol à zéro émission une réalité pour les passagers dans la première moitié de cette décennie ! L'avion, actuellement en cours de développement par ZeroAvia, volera entièrement à l'hydrogène. ZeroAvia a concentré sa R&D sur le développement d'un groupe motopropulseur hydrogène-électrique - utilisant des piles à combustible à l'hydrogène pour alimenter des moteurs électriques - comme moyen viable de s'attaquer à l'échelle aux impacts de l'aviation sur le changement climatique.

https://www.businesstraveller.com/business-travel/2021/10/29/zeroavia-plans-hydrogen-electric-flights-between-london-and-rotterdam-in-2024/

 

 

23 novembre 2021
Naissance d’une nouvelle filière de transport maritime à propulsion par le vent

Bénéficiant de nombreux atouts pour contribuer à relever le défi de la décarbonation du transport maritime, la Région Bretagne lance une filière Transport maritime à propulsion par le vent (PPV).Une étude réalisée par l’agence régionale Bretagne Développement Innovation (BDI) montre que 156 entreprises se tournent vers ce secteur émergent qui s’appuie principalement sur les compétences régionales dans le nautisme, la voile de compétition et l’industrie navale : 61 d’entre elles ont déjà une activité commerciale sur ce marché et 95 autres s’y intéressent fortement.

Pour 55 % des entreprises, ce nouveau marché est “prioritaire à important” pour leur développement. L’écosystème régional et les entreprises de ce marché émergent, sont réunis en plénière à Lorient le 10 novembre au matin, pour le lancement officiel de cette nouvelle filière. L’après-midi une trentaine d’entreprises déjà actives sur ce marché participent à un atelier de co-construction sur les conditions du succès d’une dynamique collective. L’objectif fixé par Loïg Chesnais-Girard, président de la Région, est de poser les bases de la feuille de route régionale de la nouvelle filière propulsion par le vent courant du 1er semestre 2022. (...)

https://www.enerzine.com/naissance-dune-nouvelle-filiere-de-transport-maritime-a-propulsion-par-le-vent/35862-2021-11

 

25 octobre 2021
Les algues : une solution modèle pour lutter contre le réchauffement climatique

Les algues, ou mauvaises herbes marines, peuvent être une nuisance, comme leur nom le suggère. (...) Mais malgré leur réputation auprès de certains baigneurs, les algues pourraient être l’un des outils les plus puissants dont nous disposons pour sauver la planète des changements climatiques causés par l’homme tout en fournissant une voie vers la réalisation de bon nombre des Objectifs de développement durable de l’ONU.

Les chercheurs de la KAUST et de l’université d’Aarhus pensent que les algues sont une solution modèle au changement climatique, à la perte de biodiversité, au chômage, à la famine et aux dommages environnementaux. Dans un article publié dans Nature Sustainability, les co-auteurs soulignent comment la culture et l’utilisation des algues en tant que technologie de captage du carbone, générateur d’emplois et de recettes fiscales et source alimentaire, peuvent aider à protéger et restaurer notre planète. (...)

https://www.enerzine.com/les-algues-une-solution-modele-pour-lutter-contre-le-changement-climatique/35671-2021-10 

 

 

17 mars 2020

Bientôt des centrales solaires flottantes au Maroc ?

 MASEN a confié à l’allemand SUNTRACE une étude d’opportunité concernant le photovoltaïque flottant. Une réelle opportunité pour lutter contre l’évaporation des eaux sur les barrages. Le coût de la mise en place et de la production d’électricité sera déterminant dans l’adoption de cette technologie selon MASEN.

Et si c’était la solution à l’évaporation des eaux dans les barrages du Maroc ? Le photovoltaïque flottant, technologie qui consiste à mettre en place des centrales solaires sur les surfaces des bassins hydrauliques, pourra bientôt voir le jour sur les barrages du pays. Technique éprouvée dans les zones où l’occupation du sol est importante, le PV flottant est également une solution à la perte des eaux, due à l’évaporation des bassins aquatiques (voir encadré). Sans oublier sa vocation fondamentale, la production d’électricité. Pour le Maroc, l’allemand Suntrace est en train de réaliser une étude d’opportunité au profit de Masen. Elle devra déboucher sur l’adoption ou non du photovoltaïque flottant. (...)

https://www.lavieeco.com/economie/bientot-des-centrales-solaires-flottantes-au-maroc/ 

 

 

21 janvier 2020

Ces entreprises qui veulent faire de l'hydrogène, une énergie encore plus "verte"

Alors que ce gaz, vanté comme un nouveau carburant "propre", reste majoritairement issu d'énergies fossiles, plusieurs initiatives s'engagent à produire de l'hydrogène "vert", à partir d'eau et d'énergies renouvelables.

 https://www.bfmtv.com/economie/ces-societes-qui-veulent-faire-de-l-hydrogene-une-energie-encore-plus-verte-1841864.html

 

21 janvier 2020

Utiliser des déchets pour recycler d'autres déchets?

Utiliser du gaz carbonique (CO2) pour récupérer les métaux rares contenus dans votre vieux téléphone? En d'autres termes, avoir recours à un déchet pour recycler d'autres déchets? C'est la piste prometteuse ouverte par des chercheurs lyonnais. 

 https://www.lalibre.be/planete/environnement/le-co2-au-secours-du-developpement-durable-5e26955fd8ad58482bb13c25

 

13 janvier 2020

Vers l’installation de production d’hydrogène à grande échelle au Danemark

Everfuel Europe A/S (Everfuel) a obtenu plus de 6 millions d’euros de l’Agence danoise de l’énergie pour le projet HySynergy, visant à établir une installation de production d’hydrogène par électrolyse à grande échelle à la raffinerie Shell de Fredericia, au Danemark.

« Nous travaillons sur ce projet depuis quelques années et nous sommes ravis de voir que Jacob Krogsgaard et son équipe chez Everfuel font un pas important vers la réalisation de la production d’hydrogène renouvelable à proximité de la raffinerie de Fredericia. L’installation servira de colonne vertébrale d’approvisionnement en hydrogène renouvelable au Danemark, pour la raffinerie elle-même ainsi que pour les véhicules utilitaires électriques à pile à combustible légers et lourds opérant dans la région », a déclaré Jon André Løkke, PDG de Nel qui détient une participation minoritaire dans Everfuel.

L’Agence danoise de l’énergie a octroyé plus de 6 millions d’euros pour le développement du projet de production d’hydrogène HySynergy à Fredericia, au Danemark. Everfuel sera le propriétaire et l’exploitant de l’installation de production d’hydrogène, tandis que Shell sera le principal acheteur d’hydrogène de l’électrolyseur. Everfuel installera également un stockage d’hydrogène, des stations de remplissage de remorques et exploitera des remorques à hydrogène pour fournir le Danemark en hydrogène.

Les parties poursuivront leur travail sur les permis et les accords liés au projet et prévoient de fournir de plus amples détails sur le projet au cours du premier semestre 2020. La capacité initiale de l’électrolyseur sera de 20 MW, tandis que l’emplacement de Fredericia sera prêt pour une augmentation de capacité allant jusqu’à 1 GW.

Les parties prenantes dans Everfuel sont E.F. Holding (80,1 %) et Nel (19,9 %).

https://www.enerzine.com/vers-linstallation-de-production-dhydrogene-a-grande-echelle-au-danemark/30376-2020-01

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Les nouveautés

30 janvier 2023

  

Produire de l’hydrogène avec l’air ambiant

Des chimistes de l’EPFL ont inventé une feuille artificielle solaire, basée sur une nouvelle électrode transparente et poreuse. Elle peut récolter l’eau atmosphérique et la convertir en hydrogène. Cette technologie semi-conductrice est simple à fabriquer et à mettre en œuvre à grande échelle.

Pendant des décennies, les scientifiques ont rêvé d’un dispositif entièrement alimenté par de l’énergie solaire pour recueillir l’eau dans l’atmosphère et la convertir en hydrogène. A l’EPFL, l’ingénieur et chimiste Kevin Sivula a franchi une étape importante vers la réalisation de ce concept. Avec son équipe, il a développé un système aussi simple qu’ingénieux. Il combine des technologies semi-conductrices et des électrodes innovantes qui présentent deux caractéristiques clés: porosité, pour maximiser le contact avec l’eau de l’atmosphère, et transparence, pour optimiser l’exposition au soleil du revêtement semi-conducteur. Sous la lumière naturelle, le dispositif extrait l’eau de l’air ambiant et produit de l’hydrogène. Les résultats sont publiés dans Advanced Materials.

Où réside l’innovation? Dans les électrodes de diffusion du gaz, transparentes, poreuses et conductrices. Elles permettent ainsi à cette technologie solaire de transformer l’eau – présente dans l’air à l’état gazeux – en hydrogène.

(…)

https://www.enerzine.com/produire-de-lhydrogene-avec-lair-ambiant/50315-2023-01

 

 

23 janvier 2023

 

De l’hydrogène bon marché et durable grâce à l’énergie solaire

Un nouveau type de panneau solaire, mis au point à l’université du Michigan, a atteint une efficacité de 9% dans la conversion de l’eau en hydrogène et en oxygène, imitant ainsi une étape cruciale de la photosynthèse naturelle. À l’extérieur, cela représente une avancée majeure dans la technologie, près de 10 fois plus efficace que les expériences de fractionnement de l’eau solaire de ce type.

Mais le plus grand avantage est de faire baisser le coût de l’hydrogène durable. Cela est possible en réduisant le semi-conducteur, qui est généralement la partie la plus coûteuse du dispositif. Le semi-conducteur auto-réparateur de l’équipe résiste à une lumière concentrée équivalente à 160 soleils.

(…)

https://www.enerzine.com/de-lhydrogene-bon-marche-et-durable-grace-a-lenergie-solaire/50107-2023-01

 

8 décembre 2022

 

Les mini centrales vertes Mini Green Power : une solution face aux besoins énergétiques et environnementaux

Ces unités décentralisées et de puissance réduite sont alimentées en biomasse. Modulaires, autonomes et contrôlables à distance, elles fournissent de la chaleur et de l'électricité.

Acteur engagé de l’environnement, Mini Green Power conçoit et produit des Mini Centrales Vertes© de puissance modérée, qui fournissent de la chaleur (eau chaude, surchauffée ou vapeur par exemple), du froid ou de l’électricité à partir de résidus végétaux, déchets de bois (bois B) ou de CSR1 collectés localement et non valorisés jusqu’ici.

Ces centrales sont automatisées, avec un contrôle intelligent et à distance, et permettent de répondre à de nombreux besoins : production de vapeur industrielle, chauffage de bâtiments ou de serres, alimentation de réseaux de chaleur, séchage de produits agroalimentaires, production de froid, génération d’électricité, etc.

Elles peuvent aussi être associées à un sécheur conçu par Mini Green Power pour valoriser une grande variété de produits à fort taux d’humidité (plaquettes forestières, produits agricoles, boues, etc…)

Mini Green Power est actrice de la transition énergétique et s’inscrit dans l’économie circulaire, transformant les déchets en ressource.

Trois centrales Mini Green Power sont aujourd’hui en fonctionnement en France et en Europe avec au total plus de 48 000 heures de fonctionnement fin 2022.

(...)

https://www.enerzine.com/les-mini-centrales-vertes-mini-green-power/47894-2022-12

https://www.minigreenpower.com/ 

 

 

6 juin 2022

Produire un carburant propre grâce à un concept de navire innovant

H2-Industries et TECHNOLOG Services, une société d’architecture navale, ont uni leurs forces pour développer des conceptions 3D d’un navire conceptuel innovant qui collectera les déchets plastiques qui souillent actuellement les océans du monde entier, puis les convertira en hydrogène propre par le procédé de thermolyse, ce qui permettra de renvoyer l’hydrogène excédentaire à terre.

Les débris de plastique sont actuellement le type de déchets le plus abondant dans les océans, représentant 80 % de tous les débris marins trouvés, des eaux de surface aux sédiments des profondeurs.

Le navire est conçu pour mesurer plus de 150 mètres de long, la taille exacte devant être précisée au stade de la conception, en fonction de la capacité de stockage optimale. Il est prévu que le navire se déplace à une vitesse de quatre nœuds, les déchets plastiques étant collectés par deux navires plus petits qui remorquent un filet de deux miles de long qui achemine les déchets depuis la surface jusqu’à dix mètres de profondeur. La caractéristique la plus novatrice du navire sera sa proue ouverte, qui permettra aux déchets plastiques collectés d’être acheminés sur des convoyeurs et dans la cale de stockage.

Ces déchets seront transformés en hydrogène par le même procédé de thermolyse que celui utilisé par les usines de H2-Industries à terre. Pour chaque tranche de 600 kg de déchets collectés, il est possible de produire environ 100 kg d’hydrogène, qui seront ensuite stockés dans des conteneurs de 20 pieds dans un liquide porteur d’hydrogène organique liquide, un fluide généralement appelé « LOHC« , qui est un liquide spécial pouvant transporter de l’hydrogène. Ces conteneurs seront transférés sur de plus petits navires par des grues embarquées pour être livrés à terre. En raison de l’avantage que représente l’élimination des déchets plastiques nocifs de l’océan, l’hydrogène produit de cette manière peut être considéré comme « plus vert« , ou « plus vert que vert« , comme on l’a récemment appelé. (...)

https://www.enerzine.com/produire-un-carburant-propre-grace-a-un-concept-de-navire-innovant/38315-2022-06  

 

 

7 février 2022

De l’hydrogène produit à partir de peaux de banane

Des scientifiques de l’EPFL ont mis au point une méthode permettant d’augmenter le rendement en hydrogène des biodéchets, en quelques millisecondes.
Celle-ci utilise la photo-pyrolyse rapide pour produire de l’hydrogène gazeux et du carbone conducteur solide à partir de peaux de bananes.

 https://www.enerzine.com/de-lhydrogene-produit-a-partir-de-peaux-de-banane/36585-2022-02

 

 16 janvier 2022

Ce concept de mur pourrait être la solution pour générer de l’énergie éolienne sans prendre trop de place.

Il s’agit encore d’un prototype, mais des discussions seraient déjà en cours avec des fabricants. On pourrait imaginer ce type de mur éolien accroché à toutes les surfaces verticales en contact avec du vent.
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Selon les simulations du designer, un seul de ces murs pourrait alimenter un foyer moyen.

https://www.facebook.com/kapawmedia/videos/640855633731877

https://www.kapaw.ch

  

10 janvier 2022

WIND my ROOF innove et lance ses 8 premières centrales de production d’énergie mixte

WIND my ROOF, startup soutenue par l’ADEME, fondée en 2018 par Antoine Brichot et Yanis Maacha, deux anciens de l’Ecole des Ponts, s’est spécialisée dans les énergies renouvelables et propose des centrales de production d’énergie mixtes innovantes à destination du parc immobilier existant et neuf. Les 8 premiers modèles vont être installés à Rouen en Normandie.

Le concept de WindBox

Les premiers modèles d’éoliennes couplées à des panneaux solaires développées par WIND my ROOF, les « WindBox », sont destinés à équiper les bâtiments du secteur privé comme public (entreprises, mairies, gymnases), mais aussi les bâtiments logistiques (entrepôts, centre commerciaux). Disposés sur l’arête du toit des bâtiments afin de bénéficier des vents accélérés, les modules s’appuient sur la complémentarité des technologies pour améliorer leurs rendements et produire jusqu’à 2500kWh par an d’électricité. Étudiés pour être les plus sécurisés possibles, ils peuvent supporter des vitesses allant jusqu’à 180km/h et des températures jusqu’à -15°C. Fabriqués en France, les WindBox sont des produits bas carbone avec des émissions avoisinant 25g eq-CO₂/kWh pour 20 ans. (...)

https://www.enerzine.com/wind-my-roof-innove-et-lance-ses-8-premieres-centrales-de-production-denergie-mixte/36345-2022-01 

 

23 novembre 2021
Le CO2 peut devenir une ressource précieuse

Dans le cadre d’une nouvelle étude, des chercheurs de l’Institut Paul Scherrer PSI montrent que ce qu’on appelle l’électrolyse du CO2 peut être profitable et contribuer à la protection du climat. Ce procédé consiste à capter le dioxyde de carbone dans l’atmosphère là où il apparaît, par exemple lors de la production industrielle. Grâce à une conversion ultérieure par cellule d’électrolyse, il est ensuite utilisable par l’industrie chimique. L’étude a simulé l’utilisation de différents concepts de cellules à l’échelle industrielle. Elle paraît aujourd’hui dans le revue spécialisée Renewable & Sustainable Energy Reviews.

Réduire la concentration de dioxyde de carbone (CO2) et d’autres gaz à effet de serre dans l’atmosphère représente l’un des plus grands défis de notre époque. C’est à cette condition que nous pourrons enrayer le changement climatique. Pour ce faire, il ne suffit pas de réduire rapidement les émissions de l’industrie, des transports et des ménages Si l’on veut atteindre à temps les objectifs climatiques convenus – comme le montrent de nombreuses analyses – nous devons également retirer activement du CO2 de l’atmosphère ou le capter directement au niveau de ses sources pour le mettre hors d’état de nuire. (...)

https://www.enerzine.com/le-co2-peut-devenir-une-ressource-precieuse/35839-2021-11 

 

 

9 novembre 2020

Les eaux usées deviennent du carburant propre en Île-de-France

C’est un bel exemple d’économie circulaire : l’usine d’épuration de Valenton, dans le Val-de-Marne et appartenant au SIAAP, produit de l’énergie locale pouvant être utilisée localement. Une énergie renouvelable et durable qui arrivera en 2023 sur les stations GNV (Gaz Naturel Véhicule) exploitées par Endesa et financées par Sigeif Mobilités, société d’économie mixte locale créée par le Sigeif, la Caisse des Dépôts et la Région-Île-de-France.

 

Ce contrat porte sur le rachat de 40GWh/an de biométhane à partir de 2023 et jusqu’à 220GWh/an à partir de 2030. Grâce à ce nouveau partenariat avec le SIAAP, Endesa et Sigeif Mobilités seront en capacité de fournir des quantités importantes de gaz renouvelable en milieu urbain dense : 15000 tonnes de BioGNV par an, soit la consommation annuelle de 1000 véhicules poids lourds.

https://www.enerzine.com/les-eaux-usees-deviennent-du-carburant-propre-en-ile-de-france/32791-2020-11

 

 30 octobre 2020

Pays-Bas : un projet pilote de production d’hydrogène renouvelable pour soulager le réseau électrique Munich

Le projet SinneWetterstof mis sur pied par le gestionnaire de réseau des Pays-Bas Alliander et BayWa r.e. est conçu pour tester la façon dont la production locale d’hydrogène peut suivre le profil de production d’une installation solaire – avec pour objectif final de soulager les réseaux de distribution et de transport. Opérationnel d’ici fin 2021, il valorisera l’énergie produite par une centrale solaire de 50 MWc construite par BayWa r.e. afin de produire par électrolyse de l’eau de l’hydrogène vert, forme d’énergie stockable.

 

Pionnier de sa catégorie, SinneWetterstof testera la capacité d’un électrolyseur à s’adapter au profil de production d’une installation solaire. L’objectif est double : en stockant la production, l’électrolyseur évite la congestion du réseau lors des pics. A terme, on peut imaginer que son usage réduise les besoins de renforcement du réseau de distribution électrique induits par le développement des nouvelles installations solaires et éoliennes.

 

En juillet 2020, la Commission européenne a adopté une stratégie consacrée à l’hydrogène visant à explorer l’impact potentiel qu’aura l’hydrogène propre sur la réduction des émissions de carbone. Elle vise à encourager l’installation d’une capacité de 6 GW d’électrolyseurs pour la production d’hydrogène renouvelable d’ici 2024.

 

BayWa r.e. qui cette année a construit aux Pays-Bas le plus grand parc photovoltaïque flottant en dehors de Chine, travaillera sur l’installation, l’exploitation et la surveillance continue du projet pilote de production d’hydrogène.

 

https://www.enerzine.com/pays-bas-un-projet-pilote-de-production-dhydrogene-renouvelable-pour-soulager-le-reseau-electrique-munich/32717-2020-10

 

 

 

12 septembre 2020

Une entreprise suédoise construit un cargo propulsé par le vent: “90% d'émissions en moins”

The Oceanbird, un consortium suédois, construit un cargo propulsé par le vent. Les ingénieurs précisent qu’il s’agira d’un navire très respectueux de l’environnement. Par rapport au même modèle qui fonctionne aux combustibles fossiles, les émissions du bateau suédois seront nettement inférieures.

Rédaction 12-09-20, 10:00 Source: The Next Web

Le navire, appelé Powered Car Carrier ou wPCC en abrégé, transportera au total quelque 7.000 voitures. Comme le bateau est propulsé par le vent, ses émissions seront environ 90 % inférieures à celles des bateaux qui fonctionnent aux combustibles fossiles. Toutefois, des moteurs seront présents pour des raisons de sécurité et pour pouvoir entrer et sortir facilement du port.

L’inconvénient de l’utilisation de l’énergie éolienne est qu’il faut environ deux fois plus de temps pour traverser l’océan Atlantique. En général, un cargo prend environ sept jours, la wPCC devra naviguer cinq jours de plus.

La wPCC mesurera environ 200 mètres de long, 40 mètres de large et 100 mètres de haut. L’imposant navire, composé à 98 % de matériaux recyclés, devrait être prêt pour son premier voyage en 2024. 

https://www.7sur7.be/ecologie/une-entreprise-suedoise-construit-un-cargo-propulse-par-le-vent-90-d-emissions-en-moins~a6523269/

 

 

13 janvier 2020

Ellen : le ferry entièrement électrique le plus puissant au monde

En 2019, le révolutionnaire E-ferry sera lancé au Danemark avec l’aide de Danfoss. Le ferry “Ellen” entièrement électrique disposera de la plus grande capacité de batterie en mer et naviguera sans générer d’émissions en CO2.

E-Ferry est un projet co-financé par la Commission européenne dans le cadre du programme de recherche et d’innovation Horizon 2020. Ce projet a pour but de concevoir, construire et préparer la démonstration de mise en œuvre d’un ferry « vert » entièrement électrique, capable de naviguer sans polluer ni générer d’émissions en CO2. Il promeut l´efficacité énergétique, des émissions zéro de gaz à effet de serre et un transport par voie navigable sans pollution atmosphérique pour les communautés insulaires, les régions côtières et les eaux intérieures en Europe et au-delà.

 

Ellen est le ferry électrique le plus puissant au monde, et se prépare à sa première traversée, prévue au premier trimestre de l’année 2019. L’E-ferry sera déployé entre Ærø et Als, l’île danoise natale de Danfoss.

Durant ce trajet aller et retour, Ellen parcourra une distance de 22 milles nautiques, sept fois plus longue que n’importe quel autre ferry électrique au monde ne peut franchir aujourd’hui. Le navire transportera la plus grande capacité de batterie en mer.

« Ellen est un excellent exemple de l’avenir du transport électrique : plus propre, plus vert et plus efficace. C’est un projet clé pour l’Union européenne, qui démontre le potentiel des ferries électriques pour les utilisateurs finaux et pour le secteur lui-même, » déclare Kimmo Rauma, Vice-président de Danfoss Editron, avant d’ajouter : « Nous voulons transformer le monde en contribuant à atténuer la pollution, et nous considérons que ce secteur peut en ouvrir la voie. Régi par un puissant système Danfoss Editron, le ferry Ellen positionnera Danfoss comme un leader mondial dans le développement et la fourniture de ferries électriques de classe mondiale. »

https://www.enerzine.com/ellen-le-ferry-entierement-electrique-le-plus-puissant-au-monde/26177-2019-01

 

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