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Quoi de neuf?

 - promethee

 5 avril 2023

 Pyroplast primée par la Fondation pour les Générations Futures édition 2023.

Pyroplast vise à valoriser les déchets plastiques en carburants par la pyrolyse et est une des 13 initiatives d’étudiants-entrepreneurs primées par la Fondation pour les Générations Futures pour qu'elles développent le prototype de leur innovation soutenable.

Cette année, chacune des 13 initiatives lauréates remporte une bourse allant jusqu'à 5.000€, grâce l’appui du Fonds Albert Vanhee pour les Générations Futures, avec le soutien du SPF Environnement, du SPW Economie, de l’Agence wallonne Air Climat, du Gouvernement Flamand et de Bruxelles Environnement.

Louis Biebuyck et Guillaume Dejardin sont deux étudiants en première master en ingénieur civil à l’Ecole Polytechnique de Louvain-la-Neuve, respectivement en électricité et en électromécanique. Rencontrés lors de cours préparatoires pour l’examen d’entrée d’ingénieur civil, ils sont devenus amis et passent chaque blocus ensemble à discuter d’idées entrepreneuriales. C’est lors de l’une de ces discussions que Pyroplast est né. En 3e année de bachelier, ils ont participé et gagné le concours Startech : un programme d’entrepreneuriat suivi d’un concours composé de 500 étudiants ingénieurs participants, provenant de 11 hautes écoles et universités en Wallonie, avec à la clé un voyage à l’Université du Texas. Depuis la victoire du concours, Pyroplast est incubé à l’Yncubator et coaché par Simon Desbarax.

Pyroplast propose des machines utilisant la technologie de la pyrolyse pour donner de la valeur aux déchets plastiques en les transformant en carburants. Cette technologie permet de transformer 1kg de plastique en 850 grammes de carburants. Le reste de la masse produite est composée de gaz qui peut directement être réutilisé dans le procédé pour améliorer son rendement, comme le résidu du charbon qui peut être réutilisé en engrais. Actuellement en Belgique, 59% des déchets plastiques sont traités avec la méthode de l’incinération qui ne récupère que 26% de l’énergie contenue initialement dans le déchet. Le reste des déchets plastiques est majoritairement recyclé, mais à l’étranger.

Pyroplast propose d’utiliser la technologie de la pyrolyse qui permet d’extraire deux fois plus d’énergie initialement contenue dans le déchet plastique. Ainsi Pyroplast a pour ambition d’augmenter la proportion de déchets traités en Belgique et cela de manière durable.

https://www.futuregenerations.be/fr/portal/initiatives/pyroplast

https://www.youtube.com/watch?v=ywHo5VC1Q0U

 

 

 

27 février 2023

Coup d’accélérateur au développement d’une filière hydrogène en Wallonie avec deux projets uniques

Dans le cadre du Plan de Relance de la Wallonie, qui vise à soutenir le déploiement d’une filière hydrogène, et sur proposition du Ministre de l’Economie Willy BORSUS, le Gouvernement a validé la mise en œuvre de deux projets importants d’intérêt européen commun (IPCEI) sur l’hydrogène. La Wallonie mobilise près de 88 millions € pour ces projets.

Il s’agit du projet Columbus, pour lequel deux acteurs industriels ont uni leurs forces, à savoir ENGIE et Carmeuse (via la société TECforLime) et du projet John Cockerill Hydrogen.

L’IPCEI est un processus synchronisé de demande d’aides d’Etat entre plusieurs états-membres. Il s’agit de projets d’innovation de pointe sélectionnés par la Commission européenne permettant d’amener un leadership technologique et une compétitivité accrue vis-à-vis du reste du monde dans des domaines stratégiques. C’est également un outil majeur de la politique industrielle européenne. Les deux projets sélectionnés s’intégreront ainsi dans une chaine de valeur d’entreprises européennes.

Outre l’accroissement de l’activité industrielle et l’attractivité inhérente à ces projets de pointe, Columbus et John Cockerill Hydrogen contribueront à la création d’emploi équivalente à 250 ETP dans le secteur de l’hydrogène et de la décarbonation.

De plus, les entreprises se sont engagées à collaborer avec les universités et les centres de recherche wallons afin d’établir un transfert de connaissance.

Pour les deux projets, la Wallonie mobilise une enveloppe de 88 millions €.

Le projet COLUMBUS et le projet John Cockerill Hydrogen

(…)

https://www.mr.be/le-gouvernement-wallon-donne-un-coup-daccelerateur-au-developpement-dune-filiere-hydrogene-en-wallonie-avec-deux-projets-uniques/

 

6 janvier 2023

Le biogaz made in Wallonie, une énergie de transition écologique

Produire du gaz vert en Wallonie ? C’est le projet « fou » concrétisé par Jérôme Breton, fondateur et administrateur délégué de Biométhane du Bois d’Arnelle. Opérationnelle depuis août 2021, grâce au soutien indispensable de BNP Paribas Fortis, l’unité transforme 75 000 tonnes de déchets et cultures agricoles en biométhane. 

Biométhane du Bois d’Arnelle est un projet pionnier : la première unité de biométhanisation neuve et intégralement conçue pour la production et l’injection de biométhane, un gaz vert et renouvelable issu de la valorisation des déchets organiques. Même si le projet a mis plusieurs années à voir le jour, à cause d’un cadre légal et administratif complexe, l’installation de production de biogaz (ndlr le produit direct issu de la fermentation des matières organiques) tourne désormais à plein régime et fournir en gaz quelques milliers de ménages wallons…

 

Transformer les déchets en énergie

À Frasnes-lez-Gosselies, l’unité, qui se fond dans le paysage hennuyer avec ses trois vastes dômes gris et un toit conique, génère une véritable dynamique locale et circulaire, en étroite collaboration avec une centaine d’agriculteurs de la région. « Nous recyclons des déchets agroalimentaires et des matières agricoles, effluents d’élevage, pailles, feuilles de betterave, épluchures, etc., provenant d’un rayon de 15 km autour du site », explique Jérôme Breton. « Dans les digesteurs, des cuves en béton chauffées à 40°C, la matière se dégrade et produit du biogaz, constitué à 45% de CO2 et à 55% de méthane. C’est ce “biométhane” que nous récupérons par filtration, avant de l’injecter dans le réseau de distribution de gaz naturel. » Chaque année, l’unité produit ainsi 70 000 mégawatts par heure d’énergie, avec un rendement imbattable : « Notre système permet d’injecter dans le réseau 99,5% du biogaz produit ! »
(...)

https://www.lesoir.be/483996/article/2022-12-19/le-biogaz-made-wallonie-une-energie-de-transition-ecologique?utm_campaign=BE_National_Finance_BNP_Lesoir_Dec_10614966&utm_medium=Infeed&utm_source=GoogleAdsManager  

 

14 novembre 2022

Le premier champ photovoltaïque du Namurois sort de terre à Wierde

Courant 2023, 15 000 panneaux solaires seront déployés dans un champ de Wierde. Les préparatifs du chantier ont démarré il y a peu.

https://www.lavenir.net/regions/namur/2022/11/10/le-premier-champ-photovoltaique-du-namurois-sort-de-terre-a-wierde-K5ZW5DFE3NCTRJQT5YSSVIDB7Y/?utm_source=selligent&utm_medium=newsletter&utm_campaign=&utm_content=news&utm_term=&m_i=iJBi3uVfVXFPu7wWE%2Bs%2B507qJ7hD2Sytvh%2BEJncjrbRiesoDFq5GFJSHSR%2BSRuT_YCUN9pRlvoQpFtDI4v6eFpFkoMs6vdQiix&utm_campaign=RegionNR&M_BT=1440315945 

 

 

8 novembre 2022

Un projet de l'UCLouvain vise à transformer les déchets plastiques en carburant

Deux étudiants ingénieurs namurois primés au concours wallon StarTech

Après dix semaines de défis, Louis Biebuyck et Guillaume Dejardin, étudiants ingénieurs (UCLouvain) originaires de Namur, ont remporté le concours du 10e StarTech avec leur projet Pyroplast, un système qui transforme les déchets de plastique en carburant.

https://www.wsl.be/FTP/downloads/20221026_L'Echo_UCLouvain_Pyroplast.pdf 

 

 

1 septembre 2022

6 collectifs agricoles adoptent l’agrivoltaïsme pour s’adapter aux aléas climatiques

Ils sont près d’une soixantaine d’agriculteurs icaunais à avoir fait le même constat sur le département : l’agrivoltaïsme est une des meilleures solutions pour atténuer les impacts des aléas climatiques qui les frappent de plus en plus fréquemment et précocement : gel au mois d’avril, grêle au mois de mai, sécheresse et canicule dès le mois de juin…

De l’idée à l’action, ces exploitants ont décidé il y a 2 ans de se regrouper en collectifs pour étudier la faisabilité et la pertinence de combiner productions agricole et énergétique sur leurs parcelles pour la plupart à faibles rendements.

Dans une vidéo, ils expliquent sans détour les contraintes auxquelles ils font face aujourd’hui et ce qu’ils attendent concrètement de la solution agrivoltaïque à l’étude sur leurs parcelles. (...)

https://www.enerzine.com/6-collectifs-agricoles-adoptent-lagrivoltaisme-pour-sadapter-aux-aleas-climatiques/41010-2022-08

 

30 juin 2022

Allier l’énergie éolienne et solaire sur les toits d’immeubles

Ce projet pilote d’autoconsommation est une première en France : Il est le fruit d’un an de travail entre WIND my ROOF et Rouen Habitat et s’inscrit dans une volonté de limiter l’impact environnemental, participer à la transition énergétique et réduire les émissions de CO2 de l’office.

Ce tout nouveau concept allie l’éolien et le solaire. La Windbox est une version horizontale qui récupère grâce à une turbine les vents ascendants de la façade et capte les rayons du soleil avec des panneaux solaires pour produire de l’énergie.

https://www.enerzine.com/wind-my-roof-allie-lenergie-eolienne-et-solaire-sur-les-toits-dimmeubles/38833-2022-06

 

6 juin 2022

Se passer du pétrole russe ? La presse se fait l'écho du succès de lapyrolyse de la Chrysalys

Dans le courant du mois de mai 2022, 2 journaux et 1 magazine spécialisé français ont parlé du succès de la Chrysalis, cette unité qui transforme les déchets plastiques en carburant.

NICE-MATIN (31/05/2022)

Face à la dépendance énergétique des pays européens vis-à-vis de la Russie, le quotidien Nice-Matin a présenté 4 innovations de la Côte d'Azur qui peuvent aider ces pays à limiter l'achat d'hydrocarbures russes.

Dont : Le diesel plastique expérimenté à Puget-Théniers

https://www.nicematin.com/environnement/4-inventions-nees-sur-la-cote-dazur-pour-apprendre-a-se-passer-du-petrole-russe-770960

 

LE FIGARO (20/05/2022)

Chrysalis, quand le plastique redevient pétrole

Un inventeur a mis au point une machine transformant les emballages usés en carburant, expérimentée en France et bientôt dans plusieurs pays en développement.

«Nous chauffons le plastique à 450 °C dans une cuve, sans oxygène, résume-t-il, par un procédé de pyrolyse. Cela casse ses molécules, qui s’évaporent. Elles passent alors dans une colonne de distillation et retombent sous forme d’essence, de gasoil et de gaz.»

La gloutonne dévore le polyéthylène et le polypropylène, soit une très large majorité des déchets. Bonne fille, elle ne se soucie gère de leur humidité ou même d’un peu de saleté, ce qui simplifie la collecte. Pour 100 kilos de plastique avalés, elle dégurgite 65 kilos de diesel, 15 kilos d’essence, 15 kilos de gaz et 5 kilos de résidus. Le gaz est astucieusement récupéré pour alimenter un brûleur qui la fait fonctionner en boucle. 
(...)

https://www.lefigaro.fr/entrepreneur/chrysalis-quand-le-plastique-redevient-petrole-20220520 

 

Techniques de l'ingénieur (12/05/2022) 

Avec sa Chrysalis, Earthwake transforme les déchets plastiques en carburants

https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/avec-sa-chrysalis-earthwake-transforme-les-dechets-plastiques-en-carburants-111527/?fbclid=IwAR15hIBcsf1hZyVpPHV3JW3Hae-nK_whiI3YLhnmlLqqN2OF9CWA_UhcpSs 

 

 

22 avril 2022

Guerre en Ukraine: le carburant CNG le moins cher du pays grâce à ses vaches

A Viroinval, grâce au fumier produit par ses vaches, Daniel Coulonval produit du CNG qu’il vend à un prix imbattable. Ni lui ni ses clients ne sont mis sous pression par la guerre en Ukraine.

 

https://www.lavenir.net/regions/sambre-meuse/viroinval/2022/03/10/guerre-en-ukraine-le-carburant-cng-le-moins-cher-du-pays-grace-a-ses-vaches-DCYNQHJECVF2PFHUTO3OCRO3UA/

 

27 décembre 2021

Bouteilles en plastique consignées : en France, une machine près de certains supermarchés recycle les bouteilles en plastique et donne un bon d'achat en échange

Toutes les bouteilles collectées par b:bot sont broyées en paillettes.

C'est quoi la paillette? C'est la matière première utilisée pour fabriquer des bouteilles.

Toutes les paillettes plastiques sont envoyées à des recycleurs français qui utilisent cette matière pour la fabrication de leurs bouteilles.

Ainsi, les bouteilles incolores qui représentent 90% de la collecte, vont redevenir des bouteilles et les bouteilles colorées qui représentent 10% de la collecte deviennent des fibres textiles.

B:bot s'adresse à tout professionnel désireux de faire un pas de plus vers le recyclage (et soucieux sans doute d'attirer de nouveaux clients :).

https://b-bot.com/

 

 

10 décembre 2021

Vow ASA : Vow offre des solutions de pointe pour la valorisation des déchets

Vow et ses filiales Scanship et Etia sont passionnés par la prévention de la pollution. Les solutions de pointe de l'entreprise transforment la biomasse et les déchets en ressources précieuses et génèrent de l'énergie propre pour un large éventail d'industries.

Les navires de croisière sur chaque océan sont dotés de la technologie Vow à l'intérieur de laquelle traite les déchets et purifie les eaux usées. Les pisciculteurs adoptent des solutions similaires, et les services publics et les industries utilisent nos solutions pour le traitement des boues, la gestion des déchets et la production de biogaz à terre.

Avec des technologies et des solutions avancées, Vow transforme les déchets en carburants biogénétiques pour aider à décarboniser l'industrie et à convertir les déchets plastiques en carburant, énergie propre et pyrocarbone à haute valeur ajoutée. Les solutions sont évolutives, standardisées, brevetées et minutieusement documentées, et la capacité de l'entreprise à fournir est bien prouvée. Ils sont essentiels pour mettre fin aux déchets et arrêter la pollution.

Située à Oslo, la société mère Vow ASA est cotée à la Bourse d'Oslo (ticker VOW).

(...)

https://www.vowasa.com/blog/vow-asa-vow-offering-industry-leading-solutions-for-waste-valorization 

 

 

20 mars 2021

Cocorico : Innovation wallonne: ces robots trient les déchets métalliques de manière inédite, on ne devra plus les envoyer en Chine

RTL INFO, publié le 19 mars 2021 à 13h53

Un nouveau type de robot servant à trier les métaux dans les chaînes de recyclage a été inauguré cette semaine. Après 5 ans de travail, le groupe Comet, l'Université de Liège et l'intégrateur industriel Citius Engineering ont mis au point une innovation mondiale qui permet de trier les métaux non ferreux.

Les robots trieurs combinent plusieurs technologies basées sur l'intelligence artificielle, dont des capteurs, et mettent les différents métaux dans les bacs adéquats.

"On a un bac pour le cuivre, un bac pour le laiton, et pour l'inox, etc… On peut décliner les sorties comme on le souhaite", explique Godefroid Dislaire, ingénieur de recherche à l'Université de Liège.

L'utilisation de ces robots est essentielle. Cela permet de ne plus envoyer ces déchets métalliques en Chine pour qu'ils y soient triés, et pour qu'ensuite on doive les y acheter… Ces déchets resteront désormais ici. Grâce à ces machines, un quart des déchets métalliques wallons seront valorisés.

"Aujourd'hui, l'enjeu est de remettre l'industrie chez nous, avec un nouveau genre de mine, une mine de surface: nos déchets", selon Pierre-François Bareel, administrateur délégué du Groupe Comet.

Une unité va être installée à Mons. Elle va générer 15 emplois et traitera près de 20.000 tonnes de déchets par an.

Mais l'objectif est d'en vendre un partout dans le monde, car aucune autre machine dans le monde ne va aussi vite, avec autant de précision. Cette technique pourrait un jour s'appliquer aux plastiques.

https://www.rtl.be/info/magazine/science-nature/innovation-wallonne-ces-robots-trient-les-dechets-metalliques-de-maniere-inedite-on-ne-devra-plus-les-envoyer-en-chine-1287350.aspx

 

 

1 mars 2021

Un nouvel armateur pour le navire Race for Water

Aujourd’hui, Marco Simeoni a le plaisir d’annoncer la poursuite de l’odyssée sous une nouvelle forme tout en préservant les valeurs et visions en faveur d’un monde responsable et durable. En effet, l’association suisse « Porrima », sous la direction du Professeur Gunter Pauli, est devenue le nouvel armateur du navire. « Porrima » sera aussi le nom du navire qui est inspiré de la déesse romaine du futur, la protectrice des femmes enceintes. Marco et Gunter conviennent qu’il est nécessaire de transformer la société. Notre production et notre consommation ne peuvent pas continuer ainsi et de nouveaux modèles - y compris des modèles commerciaux - s’imposent. La fondation Race for Water poursuit sa lutte contre la pollution des océans par les plastiques et en parallèle elle va contribuer au développement des projets de « Porrima » qui se lance dans une stratégie forte d’accélération de la mise en œuvre des énergies renouvelables comme le solaire, les technologies de Powerkite et la mobilité hydrogène déjà initiée par Race for Water tout en ajoutant dans le portefeuille des biomimétiques pour nettoyer les nanoparticules des océans ainsi que de nombreuses nouvelles technologies. Pour confi rmer la cohérence de la mission du bateau, en mars 2021, Marco et Gunter publient conjointement une version actualisée de leur livre « PLASTIC SOLUTIONS » regroupant un ensemble d’étapes concrètes qui ont été développées et éprouvées grâce à cette collaboration entre la science et les entrepreneurs.

https://www.raceforwater.org/fr/actualites/un-nouvel-armateur-pour-le-navire-race-for-water/ 

 

9 février 2021

Pollution plastique : le « Manta » s'invite sur le plateau de Télématin

https://www.france.tv/france-2/telematin/2235553-emission-du-mardi-9-fevrier-2021.html   à 1:23:26

 

 

27 janvier 2021

Pollution plastique : Avec le « Manta », Yvan Bourgnon imagine un voilier géant dévoreur de plastiques

NETTOYAGE : Le skipper franco-suisse a présenté ce mardi la maquette du voilier géant qu'il veut mettre à l’eau en 2024 pour collecter les déchets plastiques en mer. Avec l’idée de les trier et d’en transformer une grande partie en énergie… directement à bord.

(…)

95 % des déchets plastiques remontés prendront aussitôt la direction de l’unité de valorisation énergétique. La pièce maîtresse du navire, où les déchets seront convertis en électricité par un système de pyrolyse. « Les plastiques seront fondues à haute température et le gaz ainsi généré permettra de chauffer un fluide qui lui-même alimentera un turbo-alternateur en vue de produire de l’électricité », décrit Yvan Bourgnon.

Cette électricité fera fonctionner cette usine embarquée et permettra de compléter le mix électrique du Manta, qui fait la part belle aux énergies renouvelables avec deux éoliennes, deux hydrogénérateurs, près 500 m² de panneaux solaires. Sans oublier les 1.500 m² de voiles, « qui resteront le mode de propulsion principal du Manta », indique Frédéric Silvert. 

https://www.20minutes.fr/planete/2962303-20210126-pollution-plastique-manta-yvan-bourgnon-imagine-camion-poubelle-mers?fbclid=IwAR3Uu12hgnXULtpSouQq6rMdTpxmNN2GiA4ULphYiCbDQ71moT08QCBhmkc

 

 

 

24 juillet 2020

I Clean My Sea lance son Collector ...

Le Collector est un bateau collecteur de déchets, actif depuis maintenant 15 jours sur la Côte Basco-landaise!

I Clean My Sea Application Mobile - Ulule

 

Face à l'invasion de déchets plastiques dans les mers, certaines initiatives luttent contre l'invasion des plastiques en mer.
Parmi elles, I Clean My Sea et son bateau collecteur piloté par les capitaines Adrien et Constance sur la côte basco-landaise. Soutenu par divers organismes, ce projet pilote est dirigé par l'océanographe Aymeric Jouon. 

Equipé d'un tapis roulant, The Collector remonte les déchets présents à la surface de l'eau. Ils sont directement triés à bord de l'embarcation. Enfin, les détritus sont stockés dans des bennes avant d'être recyclés. 

https://www.facebook.com/icleanmysea 

https://twitter.com/icleanmysea/status/1283325254069354496

https://www.instagram.com/icleanmysea/?fbclid=IwAR0MPQU7RYxLOCW1hlmVIqnvF0StOEgQAHEKlMIgfEHzNrZ6JUAxsTmC_5Q

 

... et une application pour nettoyer les océans

Pensée par une start-up française, I Clean My Sea est une application qui transforme monsieur et madame tout le monde en donneurs d'alerte contre le plastique marin. Un outil 2.0 qui tire sa force dans son potentiel fédérateur.

L'idée a pris forme dans l'esprit d'Aymeric Jouon, océanographe engagé, qui s'est dit que comme la majorité du plastique marin avait une origine terrestre, l'intercepter avant qu'il ne s'éparpille dans la mer en limiterait la pollution. Ni une ni deux, il lance I Clean My Sea.

Pour commencer, il faut repérer les déchets au niveau des embouchures des fleuves et des rivières par où, assure-t-il, passent 80 % des déchets plastiques. Et pour assurer la surveillance des côtes, I Clean My Sea compte tout simplement sur les usagers de la mer et a développé pour cela un outil participatif.

Le fonctionnement est simple. Après avoir ouvert un compte sur l'appli, on prend en photo le plastique flottant que l'on a repéré, puis on permet à l'application d'accéder à notre position afin qu'elle les géolocalise. Et… c'est tout ! Les informations sont ensuite transmises à la start-up qui va alors calculer la trajectoire prévue des déchets et en informer des marins collecteurs qui vont se charger de récupérer le plastique.

La collecte est prévue se faire au moyen de bateaux spécialisés dont la taille et le design ont été pensés pour les rendre les plus efficaces possible dans leur mission. Le premier d'entre eux a été baptisé The Collector, un petit bateau effilé, doté d'un tapis de collecte lui permettant de récupérer des déchets allant de 0,5 à 50 cm de diamètre.

Le potentiel du concept I Clean My Sea réside évidemment dans la mobilisation et, franchement, vu la simplicité de l'acte, la signalisation des déchets est un petit geste tout simple qui soulagerait pourtant de beaucoup l'océan.

Pour l'instant, I Clean My Sea n'est disponible que sous la forme d'une webapp (application web) disponible sur le net. La start-up a toutefois pu lever 15.000 euros via un financement participatif et compte débloquer une subvention en complément pour développer une application smartphone. Il est ainsi prévu le lancement d'un projet pilote pour 2020 à l'embouchure du fleuve Adour à Bayonne.

http://www.sur-la-plage.com/breves/voici-une-application-pour-nettoyer-les-oceans-733.php

 

  

17 juillet 2020

C’est une 1ère mondiale : Des camions bennes de la Communauté de Communes Alpes d’Azur roulent grâce aux déchets plastiques qu’ils collectent !

Depuis le mois de mai et grâce à la machine Chrysalis inventée par le Maralpin Christofer Costes, 160 kilos de plastiques sont transformés chaque jour en 120 litres de carburant qui viennent alimenter les camions de collecte de Puget-Théniers. Un bel exemple d’économie circulaire sur nos territoires !
L’image contient peut-être : texte qui dit ’Ce véhicule roule grâce aux déchets plastiques qu'il collecte. earth wake DA earth wake’
 
Parce que vos déchets sont source d’énergie, le Département dans sa dynamique #GREENDeal a choisi de soutenir ce projet innovant dès son origine. En partenariat avec l’association Earthwake - Solutions pour la réduction des déchets plastiques présidée par le comédien Samuel Le Bihan, avec Christofer Costes et la Communauté de Communes Alpes d'Azur en présence du Maire Pierre Corporandy nous concrétisons aujourd’hui notre volonté d’aller plus loin dans la protection de notre planète.
 
Vous êtes les ambassadeurs de ce territoire exceptionnel entre vallées et montagnes. C’est grâce à notre travail collectif, grâce au tri de déchets que ce projet éco-citoyen a vu le jour et que d’autres initiatives viendront s’en nourrir !
Merci à nos partenaires ! Merci à Samuel Le Bihan d’être présent à nos côtés aujourd’hui à Puget-Théniers

https://www.facebook.com/earthwake.officiel 

https://mailchi.mp/4ea599c2d23b/du-nouveau-chez-earthwake-12511012?e=36937ebef8&fbclid=IwAR02LIwQ3SPv997HyZjM2F-W6QZsB04hLXNgcdHuAMhcIRAWf081qyX4CI0

 

15 juin 2020

Accélération de la technologie modulaire de valorisation énergétique des déchets

Naoden, concepteur, fabricant et installateur de centrales bioénergétiques a levé plus de 1,6 million d’euros grâce à des investissements d’EIT InnoEnergy, d’ENGIE Solutions et d’autres partenaires clés.

https://www.enerzine.com/acceleration-de-la-technologie-modulaire-de-valorisation-energetique-des-dechets/31632-2020-06

Basée à Nantes, Naoden utilisera le capital pour industrialiser sa technologie modulaire de valorisation énergétique des déchets (bois, palettes, élagage, bio-déchets séchés, coques de noix, CSR) pour la production de masse. La start-up renforcera également ses équipes commerciales et industrielles afin d’encourager sa croissance.

La technologie de Naoden est essentielle pour accélérer le passage à des villes et des industries durables. Elle constitue une innovation phare pour l’économie circulaire en proposant une alternative simple et hors réseau aux énergies fossiles comme le gaz naturel, le propane ou le fioul.

Grâce à la pyrogazéification des déchets solides, la solution modulaire d’énergie verte de Naoden peut générer de la chaleur, ou de la chaleur et de l’électricité (cogénération), pour une utilisation dans les collectivités ou les industries. Cette solution relève le défi de la production d’énergie durable, tout en ayant un impact positif sur la gestion des déchets. Le marché potentiel de la valorisation énergétique des déchets est important, avec plus de 5 millions de tonnes déjà récupérées par les chaudières à biomasse, et des millions de tonnes supplémentaires de déchets de bois produites chaque année. A lui seul, ce flux de déchets pourrait donner lieu à l’installation de 10.730 unités de cogénération Imperium 100 de Naoden, pour produire de l’électricité et de la chaleur.

Le président de Naoden, Erik Mouillé, a salué la levée de fonds : « C’est un moment important pour Naoden. Nous savons que pour que le monde soit durable, l’énergie de demain doit être pensée et produite différemment. De même que la gestion des déchets est un enjeu majeur pour notre société. Nous avons travaillé sans relâche pour développer une solution s’inscrivant dans une économie circulaire, qui puisse répondre à ces deux défis de manière significative. Avec le soutien et l’expertise continus de nos investisseurs, nous serons en mesure de déployer pleinement notre technologie dans l’intérêt de tous ».

Richard Biagioni, CEO d’EIT InnoEnergy France, a déclaré : « La lutte contre les déchets est un élément fondamental de la transition de la société vers un avenir plus durable. En soutenant des start-ups intelligentes telles que Naoden, qui s’attaquent simultanément aux déchets et à l’énergie durable, nous pouvons vraiment maximiser notre impact ».

À propos de Naoden

Depuis 2015, Naoden travaille à concevoir des microcentrales bioénergétiques produisant de l'électricité et de la chaleur à partir de déchets bois.  

L'innovation qu’apporte la société réside dans sa capacité à traiter l'ensemble de la chaîne de valorisation du déchet biomasse (préparer > transformer > valoriser)  pour répondre aux exigences de ses clients. Ainsi les charges liées aux déchets sont converties en un produit financier.

Pour Naoden, l’énergie de demain sera verte, produite localement par des déchets et vecteur d’emploi local dans un esprit d’économie circulaire.

Naoden mise sur la satisfaction client. D’une part en fabriquant ses propres centrales bioénergétiques mais aussi en intégrant le service après-vente avec des outils innovants.

Aujourd’hui deux centrales sont au catalogue. Imperium®, centrale mode cogénération, qui produit simultanément de l’électricité et de la thermique pour du réseau de chaleur. Nobilis®, centrale mode brûleur, qui produit uniquement de la chaleur process.

 

9 mars 2020

Vers un processus de recyclage du plastique théoriquement sans fin

Versalis, une filiale de l’italien ENI a lancé le projet Hoop, qui a pour ambition le développement d’une nouvelle technologie de recyclage chimique des déchets plastiques.

Versalis a signé un accord de développement conjoint avec la société d’ingénierie italienne, Servizi di Ricerche e Sviluppo (S.R.S.). Cette société possède une technologie de pyrolyse qui sera développée pour transformer les déchets plastiques mélangés, qui ne peuvent pas être recyclés mécaniquement, en matière première, en vue de produire de nouveaux polymères vierges.

La société s’appuiera sur son expertise technologique et industrielle pour construire une première usine d’une capacité de 6 000 tonnes par an sur le site de Mantoue, en vue d’une montée en puissance progressive, à partir de ses sites en Italie.

« Ce projet confirme la stratégie de Versalis visant à développer une technologie de recyclage chimique qui complète la technologie de recyclage mécanique, dans laquelle la société est déjà engagée, dans le but de donner une nouvelle vie aux déchets plastiques » a déclaré Daniele Ferrari, le PDG de Versalis. « Le projet HoopTM vise à créer un processus de recyclage du plastique théoriquement sans fin, en produisant de nouveaux polymères vierges adaptés à toutes les applications et identiques aux polymères issus de matières premières fossiles. » conclut le PDG de Versalis.

A propos:

Créée en 1953, Eni est une société énergétique mondiale intégrée, présente sur l'ensemble de la chaîne pétrolière et gazière (exploration, production, transport, transformation et commercialisation). Avec plus de 9 millions de clients en Europe, Eni est un leader de l'énergie en Europe. Aujourd'hui, Eni veut jouer un rôle majeur dans la transition énergétique sur le long terme vers un futur bas carbone.

https://www.enerzine.com/vers-un-processus-de-recyclage-du-plastique-theoriquement-sans-fin/30876-2020-03

https://www.eni.com/en-IT/media/press-release/2020/02/versalis-to-launch-hoop-tm-chemical-recycling-towards-infinitely-recyclable-plastic.html

 

 

20 janvier 2020

Présentation de la pyrolyse CHRYSALIS à Paris

L'équipe Earthwake présentera le démonstrateur de la Chrysalis lors du ChangeNOW, la première Exposition Universelle des solutions pour la Planète, qui aura lieu au Grand Palais à Paris, du 30 janvier au 1er février 2020.

"Le jeudi 30 janvier entre 12h et 13h, nous prendrons la parole pour présenter les solutions d'Earthwake, dans la Garden Stage, la scène ouverte du salon, au Grand Palais."

La journée pour le grand public aura lieu le samedi 1er février de 8h30 à 18h, réservez vite votre billet ! 

https://earthwake.fr/ (Newsletter)

 

20 janvier

EARTHWAKE a présenté son projet de pyrolyse
CHRYSALIS aux dirigeants français

Mercredi dernier (15/01), le fondateur Samuel le Bihan et le directeur François Danel avaient rendez-vous avec Madame Brune Poirson, Secrétaire d'État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, pour lui présenter le projet Earthwake et échanger sur les enjeux environnementaux en France.

https://earthwake.fr/ (Newsletter)

 

19 janvier 2020

Marco Simeoni (BIOGREEN) cherche des investisseurs   

Dans une interview accordée au magazine suisse BILAN, Marco Siméoni, créateur de la Fondation Race For Water, qui vise à sensibiliser les populations des pays émergents à la problématiques des déchets plastiques qui, faute de moyens, terminent dans les océans, s'est exprimé sur la filière du recyclage des plastiques.

Dans cette interview, il explique les raisons de son pessimisme. Les multinationales sont en cause, ainsi que d'autres facteurs, comme la modification de la composition des plastiques (ajouts de couches, barrières et additifs), mais aussi notre monde occidental et ses normes environnementales sévères qui ne sont pas d'application dans ces pays.

A lire ici: https://www.bilan.ch/techno/marco-simeoni-en-letat-le-recyclage-du-plastique-est-une-fumisterie

Et dans les pays occidentaux, où en est l'unité de pyrolyse BIOGREEN, unité créée par Marco Siméoni et dans laquelle il a testé les plastiques pour les transformer en électricité?

"Je me rends compte d’une chose, c’est que la fondation a de plus en plus de demandes pour déployer

archives octobre 2013

 

  

23 octobre 2013

 

Un système d'autopartage de voitures à énergie solaire à Lyon

 

http://www.enerzine.com/1036/16395+un-systeme-dautopartage-de-voitures-a-energie-solaire-a-lyon+.html

 

La maison mère de Toshiba et sa branche 'Solutions' ont annoncé mardi la mise en service à Lyon de SunMoov', système d'autopartage de voitures électriques alimentées par panneaux photovoltaïques, la ville espère ainsi résoudre en partie les problèmes de trafic urbain.

 

Ce service est exploité par Proxiway, une filiale à 100 % de Transdev, dans le cadre du projet démonstrateur Lyon Confluence Smart Community de NEDO (New Energy and Industrial Technology Development Organization).
L'objectif est de réduire les embouteillages et de pallier à la pénurie de places de stationnement dans le quartier de la Confluence au moyen d'un moyen de transport alternatif "respectueux de l'environnement". Ce projet sur 2 ans, qui s'achèvera en décembre 2015, sera géré par différents partenaires et mettra à la disposition des Lyonnais une flotte de 30 véhicules électriques, répartis sur 6 stations dont 3 équipées de bornes de charge rapide.

 

Il a été conçu à destination d’un public mixte et pour des usages complémentaires comme les collaborateurs des entreprises ou les habitants du quartier.
Le groupe Toshiba est chargé de la conception et du déploiement du système de gestion, qui établira les prévisions de la production d'énergie solaire et pilotera l'optimisation des cycles de recharge des véhicules et de la gestion des réservations. Les prévisions se basent sur diverses sources d'information, notamment les prévisions météorologiques, ainsi que sur les plannings de réservation des véhicules et les données collectées par les véhicules électriques.
Il est extrêmement complexe de prévoir la production d'énergie renouvelable, notamment photovoltaïque, celle-ci dépendant grandement des conditions météorologiques, surtout à une telle échelle. Le système d'optimisation des cycles de recharge joue également un rôle crucial, compte tenu de la fluctuation des taux de réservation des véhicules. En collaboration avec ses partenaires français, le groupe Toshiba évaluera l'efficacité pratique du système associé à la production d'énergie renouvelable.
Le groupe Toshiba se chargera du déploiement des technologies appliquées et entend participer activement à d'autres projets Smart Community.

 

Focus sur le service SunMoov'

 

Au départ, SunMOOV' fonctionnera avec une énergie "neutre en carbone". Les stations de recharge seront ainsi entièrement alimentées par de l'énergie renouvelable, délivrée par la Compagnie Nationale du Rhône.

 

Puis au quatrième trimestre 2014, l'énergie solaire produite par panneaux photovoltaïques déployés sur les bâtiments du quartier de la Confluence assurera à elle seule l'intégralité de la recharge de la flotte SunMOOV'. Cette gestion globale de l'énergie à l'échelle d'un écoquartier est une première en France.

 

Les voitures électriques sont des citadines 4 places (Citroën C-ZERO, Mitsubishi I-MiEV et Peugeot iOn), adaptées à des déplacements urbains avec des coffres à bagages d'une capacité de 166 litres. Les batteries embarquées Lithium-ion offrent une autonomie de 120 km.

 

Silencieuse, non polluante, fonctionnant à l'énergie solaire, l'offre SUNMOOV' veut inciter les citadins à délaisser leur voiture personnelle pour les trajets du quotidien. Pour le confort des passagers, elles comprennent : une climatisation, un autoradio lecteur CD, une prise USB et une connexion Bluetooth.

 

Des bornes rapides permettent de recharger une voiture en une demi-heure, alors que 8 heures sont nécessaires avec une borne normale. Trois stations en seront équipées. Elles permettront d'améliorer significativement la disponibilité de la flotte SunMOOV'. A noter que le système μEMS développé par TOSHIBA optimise la planification de l'autopartage avec le meilleur équilibre entre les besoins des véhicules et la production des énergies renouvelables. Il permet notamment d'identifier si un véhicule nécessite un rechargement normal ou rapide.

 

Enfin, le système embarqué comprend une interface tactile SunMOOV', un guidage GPS, un état des lieux du véhicule sur l'interface, un appel d'un centre d'assistance sur simple pression d'un bouton, et au retour, un affichage automatique de la place de stationnement.

 

Côté pratique, le service est ouvert à tous les détenteurs d'un permis de conduire B valide sans limite d'âge.

 

L'inscription peut se réaliser en ligne (www.sunmoov.fr) ou en se rendant à l'agence SUNMOOV' dans le quartier Lyon Confluence. Le déverouillage du véhicule se feront via la remise d'une carte d'accès.

 

Concernant la tarification, les particuliers devront débourser 5 € la demi-heure sans abonnement (qui comprend la location de la voiture, l'énergie utilisée, un kilométrage illimité, une assurance tous risques et l'assistance 7j/7, 24h/24). Avec un abonnement mensuel de 12 € par personne, la demi-heure reviendra à 1 euro de moins.

 

Pour les entreprises, les prix varient en fonction du nombre de salariés inscrits : 4 € la demi-heure jusqu'à 10 salariés, puis 3,5 € jusqu'à 25 salariés et enfin 3 € au-delà de 25 salariés.

 

Dans tous les cas, la première demi-heure sert de base de facturation ; au-delà, la facturation se calcule à la minute.

 

  

  

 

  

  

14 octobre 2013

 

Rapidcool rafraîchit vos boissons en 45 secondes !

  

http://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/environnement-securite-energie-thematique_191/rapidcool-rafraichit-vos-boissons-en-45-secondes-article_85028/?utm_source=ABO&utm_medium=alerte&utm_campaign=72-WP-UY4ESE

 

Les réfrigérateurs et distributeurs commerciaux fonctionnent en continu pour refroidir les boissons. Cela a un coût énergétique important. La technologie Rapidcool pourrait rapidement faire baisser cette facture énergétique : elle sera proposée aux professionnels et  particuliers d’ici quelques mois.

 

En Europe, la consommation globale des réfrigérateurs et congélateurs commerciaux est estimée à 85 térawattheures d’électricité par an. Cela équivaut tout de même à 17 % de la consommation électrique française annuelle !

 

Le projet Rapidcool vise à réduire cette consommation. La technologie, conçue par la société anglaise Enviro-Cool  Limited, permet d’abaisser la température des bouteilles et canettes de 25°C jusqu’à 4°C, en 45 secondes. En plus de rafraîchir les boissons, Rapidcool élimine la totalité des bactéries présentes sur les canettes  et bouteilles.

 

«Nous l’avons imaginé comme une solution de remplacement pour l’ensemble des meubles  frigorifiques déjà existants, que ce soit les réfrigérateurs  ouverts ou les distributeurs de boissons. Nous sommes  maintenant impatients de poursuivre le développement  de notre produit pour le marché domestique. L’Asie et l’Amérique du Nord ont déjà manifesté un grand intérêt et nous présentons actuellement Rapidcool aux  industriels et distributeurs européens », explique Kevin Hall, fondateur d’Enviro-Cool Limited.

 

Comment obtenir ce rafraîchissement rapide ?

 

La boisson, pour être rafraîchie le plus rapidement possible, est plongée dans un liquide glacé dans lequel elle effectue des rotations. Grâce à la technologie breveté V-Tex, les boissons peuvent être agitées sans  qu’elles n’explosent à l’ouverture sous l’effet de la pression. 

 

Le défi de base était de trouver une alternative aux meubles frigorifiques traditionnels qui fonctionnent de manière continue. Conçue pour fonctionner comme une unité indépendante, la chambre froide peut être intégrée dans les distributeurs de boissons existants. Un bras automatisé est intégré  dans l’unité pour que la prise de la canette et sa livraison soit entièrement automatique. Grâce  à cette innovation, la plupart, si ce n’est l’ensemble des meubles réfrigérant ouverts et les distributeurs de boissons utilisés dans le monde pourraient être remplacés. 

 

De 54 % à 80 % d’économies d’énergie

 

Pour la réfrigération de 200 canettes de 50 cL par jour, l’utilisation de Rapidcool permet une économie d’énergie  de 80 % par rapport aux traditionnels meubles frigorifiques ouverts et de 54 % par rapport aux meubles frigorifiques fermés. L’économie pour les commerçants utilisant des meubles frigorifiques ouverts serait de 832  euros par réfrigérateurs et par an et de 219 euros par  réfrigérateurs et par an pour les commerces utilisant des  meubles frigorifiques fermés.

 

Une commercialisation rapide

 

Les partenaires du projet ont conclu un accord avec deux compagnies internationales, leaders sur le marché de la distribution de boissons et de produits électroménagers. Par ailleurs, des tests auprès des consommateurs sont prévus dans un supermarché néerlandais à la fin du mois d’octobre. 

 

Une gamme de produits similaires destinés aux foyers, lieux de travail, bars,  restaurants et hôtels est en cours de création. Ces différents produits permettront de rafraîchir des canettes de 15 cL à 50 cL en moins de 1 minute et des bouteilles de vin de 33 cL à 75 cL pour une attente variant entre 5 et 15 minutes. Vous ne serez donc plus jamais en panne de boissons fraîches !

 

  

  

 

  

  

  

  

  

6 octobre 2013 

  

Alstom : son éolienne géante offshore embarque à Ostende

 

http://www.enerzine.com/3/16327+alstom---son-eolienne-geante-offshore-embarque-a-ostende+.html

 

Les différents composants de l'éolienne offshore Haliade 150-6 MW d'Alstom, actuellement une des plus puissantes du marché, sont en cours d'embarquement sur le navire autoélévateur "Bold Tern" dans le port d'Ostende (Belgique).

 

 

 

  

1 octobre 2013

 

Produire de l'hydrogène solaire à partir de la rouille

 

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/74051.htm

 

Des chercheurs israéliens et suisses découvrent la meilleure structure moléculaire, écologique et peu coûteuse, pour synthétiser de l'hydrogène à partir de la lumière du soleil : la rouille.

 

Dans la course à la recherche d'énergies propres, l'hydrogène est sans doute l'une des sources les plus prisées à ce jour, et l'apparition de véhicules fonctionnant avec ce gaz se fait de plus en plus visible. Récemment, la ville de Tel-Aviv s'est équipée d'un bus fonctionnant seulement à l'hydrogène, ce qui est une avancée par rapport aux moteurs hybrides déjà existants sur le marché.
Sa synthèse n'est néanmoins pas encore maitrisée et plusieurs chercheurs se penchent sur la question, privilégiant la voie dite "de séparation", qui consiste à séparer électrochimiquement les molécules d'eau en molécules d'oxygène et d'hydrogène. Les cellules photo-électrochimiques (PEC) sont utilisées pour effectuer cette séparation grâce à l'énergie solaire.
Des chercheurs israéliens et suisses du Technion et de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, ont découvert la structure moléculaire qui procurerait au PEC le meilleur rendement et la synthèse la moins coûteuse, et ce, en utilisant un matériau très abondant, stable et peu onéreux : la rouille. En observant à l'aide d'un microscope à transmission électrique le chemin parcouru par les électrons sur la structure d'oxyde de fer, les chercheurs ont pu comprendre en profondeur le processus de séparation qui constitue la synthèse d'hydrogène et ainsi créer la meilleure structure moléculaire possible. Si la synthèse de cellules photovoltaïques actuelles pour produire de l'hydrogène coûte environ 15 euros le kilo, la nouvelle structure moléculaire dont la découverte vient d'être publiée dans la prestigieuse revue Nature coûte moins de 5 euros le kilo produit.
Cette découverte constitue une avancée fondamentale dans la recherche sur les énergies du futur.

 

 

Mentions légales: BE Israël numéro 92 (30/09/2013) - Ambassade de France en Israël / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/74051.htm  

 

 

Archives septembre 2013

 

  

28 septembre 2013

 

Surprenante soie d'araignée

 

http://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/materiaux-thematique_6342/surprenante-soie-d-araignee-article_84965/?utm_source=PROS&utm_medium=newsletter&utm_content=ITO44&utm_campaign=ITO44

 

La soie d'araignée pourrait bien servir de base à une nouvelle gamme de matériaux aux qualités étonnantes et révolutionner le monde de l'électronique, une fois combinée avec des nanotubes de carbone.

 

La soie filée par les araignées – oui, la base de nos « vulgaires » toiles d'araignée –  pourrait bien tenir le haut du pavé dans un futur très proche... On lui connaissait déjà certaines propriétés, telles que la résistance, l'élasticité, la légèreté, et les chiffres sont éloquents : sa fibre présenterait une solidité équivalente à celle de l'acier tout en restant six fois plus légère, ainsi qu'une énergie de rupture six fois supérieure à celle du kevlar. Nous vous évoquions d'ailleurs ici, il y a près de deux ans, les travaux d'une équipe de scientifiques néerlandais explorant les moyens de développer une peau à l'épreuve des balles, en se tournant vers le lait de chèvres naines transgéniques, chèvres ayant reçu au préalable une séquence génétique provenant d'araignées codant pour la conception de leur soie.

 

Eden Steven, physicien de l'université de Florida State et membre du MagLab, a décidé d'étudier d'autres pistes sans pour autant faire table rase de nos connaissances en la matière : enrober la soie de l'araignée d'une fine épaisseur de nanotubes de carbone, connus pour leur résistance et leur dureté, mais également pour leur grande conductivité à la fois électrique et thermique. Ses travaux, publiés dans la revue scientifique à comité de lecture Nature Communications, pourraient bien faire souffler un vent nouveau sur le monde de l'électronique.

 

Dans un souci de simplicité assumée, le physicien est parti comme un grand à la recherche de la soie sous forme de... toiles d'araignées, disséminées ici et là au sein même du MagLab et dans un arbre situé près du laboratoire, à l'aide d'une tige en métal. Après quelques essais infructueux dans le but d'agglomérer les nanotubes de carbone à la précieuse soie d'araignée, Eden Steven parvint à ses fins avec l'aide de molécules d'eau.

 

Plutôt que d'ajouter un nouvel élément toxique, complexe, non-biodégradable et polluant à nos appareils modernes, le physicien s'est mis en tête d'explorer la piste d'un matériau vert, réagissant bien à l'humidité sans devoir passer par un traitement lourd ou des adjuvants chimiques. Il se trouve que la soie d'araignée est capable de supercontraction – allant jusqu'à 140 MPa de tension – lorsqu'elle s'humidifie, propriété permettant notamment aux toiles d'araignée de résister à la pluie ou encore au poids de la rosée.

 

Une fois la pelote de soie déroulée, « les nanotubes adhèrent uniformément à la surface de la soie d'araignée pour produire, après séchage et contraction, une fibre non seulement excellente conductrice, mais aussi plus résistante, flexible et sur-mesure », explique Eden Steven. La fibre obtenue peut alors servir de capteur d'humidité, de capteur de pression, d'actionneur ou tout simplement... de fil électrique. L'équipe de chercheurs a d'ores et déjà réussi à mettre au point un prototype d'électrode capable d'effectuer des mesures du rythme cardiaque. Affaire à suivre...

 

Par Moonzur Rahman

 

  

  

  

  

 

20 septembre 2013

 

Des réfrigérants sans HFC : une double victoire pour le climat

 

http://www.enerzine.com/12/16254+des-refrigerants-sans-hfc---une-double-victoire-pour-le-climat+.html

 

 

Une nouvelle vague technologique est en train de révolutionner la réfrigération européenne en permettant la réduction considérable de la consommation d'énergie et en éliminant le recours à des produits chimiques nocifs.

 

Ainsi, dans un nouveau rapport** de l'organisation londonienne 'Environmental Investigation Agency' (EIA) les grandes surfaces européennes, et en particulier celles du Royaume-Uni, abandonnaient les hydrocarbures fluorés traditionnels (HFC) en faveur de réfrigérants naturels, une décision génératrice de bénéfices considérables.
Les HFC sont des gaz fluorés dont la nocivité est plusieurs centaines voire plusieurs milliers de fois plus importante que celle du gaz carbonique (CO2). Ces gaz sont également à l'origine d'environ 2 % des émissions de gaz à effet de serre en Europe. Ces gaz sont couramment utilisés pour la réfrigération et sont évacués dans l'atmosphère.
Les entreprises participant à l'étude de l'EIA ont mis en avant les économies d'énergie associées aux nouveaux systèmes sans HFC. En Suisse, Co-op Schweiz a obtenu des améliorations de l'efficacité énergétique de 30 % par rapport à ses systèmes antérieurs utilisant des HFC, avec des avantages supplémentaires en matière de récupération de la chaleur. Le magasin Carrefour en Turquie qui n'utilise pas de HFC a indiqué des améliorations de l'efficacité énergétique d'environ 15 %.
Chilling Facts V signale également un nombre croissant de magasins adoptant des systèmes fonctionnant sans HFC. "L'abandon des HFC est une double victoire pour le climat en réduisant la demande énergétique et en éliminant la nécessité d'utiliser des réfrigérants nocifs pour le climat", a déclaré Fionnuala Walravens, cadre de l'EIA.
Le rapport est publié quelques jours après l'accord du G20 d'utiliser les ressources du protocole de Montréal pour l'élimination progressive des HFC et alors que l'Union européenne examine de nouvelles règles pour éliminer les émissions de HFC. "Les entreprises européennes sont à l'avant-garde en matière de technologie de réfrigération. Les nouvelles règles de l'Union européenne doivent soutenir cette nouvelle économie verte et garantir une réduction rapide de la disponibilité des HFC, à travers leur interdiction dans les nouveaux équipements de réfrigération et de climatisation" a ajouté D. Walravens.

  

  

  

  

  

17 septembre 2013

 

Biométhane wallon : l’avenir ne sent pas bon

 

http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20130917_00361751&_section=62260106&utm_source=lavenir&utm_medium=newsletter&utm_campaign=regio

 

 

SURICE - Hier, les biométhanisateurs ont tiré la sonnette d’alarme auprès des ministres Nollet et Di Antonio, à La Surizée, à Surice.

 

L’argent n’a pas d’odeur. Mais quand il manque, cela se sent. Et les biométhaniseurs wallons ont senti, eux, que leur avenir n’était pas bon. Ils ont dès lors rencontré les ministres wallons de l’Énergie, Jean-Marc Nollet, et de la Ruralité, Carlo Di Antonio, pour partager leurs craintes, mais aussi leurs espoirs.

 

Ces dernières années, les 15 unités de biométhanisation wallonnes ont connu une baisse de leur revenu cumulée à une augmentation des coûts. Inévitablement, un point d’équilibre devait un jour être dépassé. Nous y sommes manifestement. «Les prix de rachat de l’électricité que nous produisons ont fortement diminué depuis trois ans, tout comme celui des certificats verts, ont-ils détaillé. D’autre part, une taxe d’injection a été appliquée.»

 

En chiffres, cela donne, en trois ans, une baisse de 52 à 39€ par mégawatt produit pour le rachat de l’électricité, et de 85 à 65 € par certificat. La taxe, elle, s’élève entre 5,5 et 6 €/MWh.

 

Cela engendre une conséquence logique: le manque de rentabilité de la filière, augmenté d’un désintérêt des fournisseurs de matières premières, qui préfèrent revendre leurs résidus agricoles chez nos voisins, où la biométhanisation est davantage soutenue et donc les prix plus intéressants.

 

En huit ans, les biométhaniseurs estiment que le manque à gagner avoisine les 70 € par Mégawatt heure produit.

 

«Nous ne sommes pas des financiers qui courent après un bénéfice, dira Gaétan de Seny, l’un des membres de la fédération des biométaniseurs. Nous voudrions juste parvenir à pérenniser nos activités et assurer leur développement à long terme.»

 

Dans un communiqué, les quinze biométhaniseurs wallons sont clairs: «Il ne s’agit plus de dégager des bénéfices: pour bon nombre d’entre nous, il en va tout simplement de l’existence de ces entreprises. Les installations ne tournent plus dans la plage de rentabilité depuis un an. Si rien n’est fait avant la fin de l’année, la plupart d’entre nous n’existeront plus.»

 

Carlo Di Antonio et Jean-Marc Nollet ont tous deux promis une rencontre à Namur dès ce vendredi, pour dégager des pistes concrètes et chiffrées. Dès hier, à Surice, après une visite des installations de la Surizée, plusieurs solutions ont été envisagées, permettant même d’entrevoir un avenir meilleur au secteur.

 

  

 

 

16 septembre 2013

De nouvelles opportunités pour convertir la chaleur résiduelle

 

http://www.enerzine.com/14/16223+de-nouvelles-opportunites-pour-convertir-la-chaleur-residuelle+.html

 

Des physiciens du département de physique de l'Université d'Houston (UH) et du centre pour la supraconductivité au Texas travaillent sur une innovation qui pourrait bien augmenter le kilométrage des véhicules ainsi que les performances énergétiques des centrales électriques et des procédés industriels.

 

Leur recherche utilise des matériaux non-toxiques dans la récupération de la chaleur résiduelle, tels que le Tellurure, l'étain et l'indium. "Le Tellurure a été étudié pendant des années", a déclaré Zhifeng Ren, professeur de physique à l'UH et auteur principal d'un article publié dans 'Proceedings of the National Academy of Sciences.' Toutefois, dans le passé, ce travail a échoué en raison de la présence de plomb dans le tellurure traditionnel (PbTe). En effet, malgré ses fortes propriétés thermoélectriques, cet élément prometteur ne pouvait être commercialisé en l'état à cause des risques d'une exposition au plomb, reconnue pour sa nocivité envers la santé humaine. Cela a donc eu pour effet de s'orienter vers un composé similaire, mais plus sûr. "Sans le plomb, il y a beaucoup plus de chances qu'il soit commercialisé", a affirmé le Pr. Zhifeng Ren.
Il existe un certain potentiel pour concevoir un dispositif capable de capter la chaleur perdue - du pot d'échappement des véhicules, des cheminées industrielles, des centrales électriques et d'autres sources - afin de la convertir en électricité et stimuler le rendement.
Le Pr. Zhifeng Ren et son équipe de recherche sont arrivés à l'UH en janvier 2013 au Collège de Boston. Il a continué ses travaux de recherches dans la thermoélectrique nanostructurée et la conversion d'énergie thermoélectrique. C'est son associée, Zhang Qian, qui a conçu l'expérience. Elle a décidé d'ajouter un autre élément, connu comme un dopant, pour modifier les propriétés électriques du Tellurure d'étain. Dans ce cas précis, elle a ajouté de l'indium afin d'augmenter les propriétés conductrices.
Ainsi, le dispositif serait en mesure de capter la chaleur du pot d'échappement d'une voiture et de la convertir en électricité dans le but d'alimenter les systèmes électroniques de la voiture. Selon le Pr. Zhifeng Ren, cela contribuerait à améliorer le kilométrage de la voiture d'environ 5%. "Même 1% tous les jours, ce serait énorme", a t-il ajouté, "compte tenu de la quantité de pétrole brut qui est consommée dans le monde entier."
Les Etats-Unis et la Chine, plus gros pays consommateurs d'énergie au monde, ont consommé respectivement 18,6 millions et 10,3 millions de barils de pétrole brut par jour en 2012, selon l'Administration américaine de l'énergie. Dans sa prévision annuelle énergétique pour les 30 prochaines années, ExxonMobil prédit que la demande mondiale en énergie augmentera de 35% d'ici 2040.
"Parce que la demande augmente, un gain d'efficacité minime soit il, peut s’avérer précieux" a précisé Zhifeng Ren. Il a également déclaré que "le processus pourrait être rendu plus efficace à l'avenir."           
La capture des gaz d'échappement de la voiture pour une conversion en électricité n'est qu'un exemple dans la façon dont le process peut être utilisé. Il pourrait également être adopté dans les centrales électriques. Le chercheur a suggéré qu'il pourrait augmenter le taux de conversion des centrales à charbon de 40% à  48%. Dans d'autres installations industrielles, le gain d'efficacité pourrait atteindre les 10%.

 

  

  

  

11 septembre 2013

Electromobilité : un projet européen sur les piles à combustible - des bicyclettes électriques

 

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/73864.htm

 

Piles à combustible  L'Ecole supérieure d'Esslingen (Bade-Wurtemberg) participe au projet IMPACT soutenu par la Commission européenne. Les chercheurs impliqués travailleront sur la longévité des piles à combustible (PAC) et sur leur introduction dans l'automobile. Le but de ce projet, coordonné par le Centre allemand de recherche aéronautique (DLR) et dans lequel sont impliqués des partenaires tels que le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), est d'arriver à la fin 2016 à une technologie de PAC bon marché et durable.
A Esslingen, grâce à l'implication de partenaires industriels, des solutions pour des PAC contenant moins de platine dans les électrodes sont étudiées. Renate Hiesgen, professeur à l'Ecole supérieure, explique que pour cela "les cellules constituantes de la PAC sont étudiées dans des conditions d'utilisation réelles."
Des vélos à deux roues motrices  L'Université d'Ulm (Bade-Wurtemberg) et ses partenaires industriels ont présenté un vélo électrique à deux roues motrices. L'Institut de métrologie, de commande et de microtechnique de l'Université travaille sur ce projet sous l'égide de Michael Buchholz. D'ici trois ans, un prototype alimenté par batterie sera testé sur des pistes.
Le moteur supplémentaire est installé sur la roue avant et permet d'atteindre 45 kilomètres par heure. Avant tout, il lui permet d'être plus sûr et plus agile. Il reste toutefois de nombreux obstacles à surmonter au niveau technique. Les moteurs sont commandés indépendamment, mais la chaîne d'information et de traitement doit être performante afin de comprendre et d'analyser la situation du vélo et savoir s'il faut fournir un freinage ou une accélération supplémentaire. Le cas des virages, par exemple, est complexe : il faut en effet sauvegarder l'équilibre du vélo. Mais les moteurs ne serviront pas uniquement à propulser le vélo, ils utiliseront aussi l'énergie produite par le freinage afin d'économiser de l'énergie.
Les partenaires se donnent trois ans pour décider de l'avenir de ce projet. D'ici là, le Ministère des finances et de l'industrie du Bade-Wurtemberg soutient financièrement le projet.

 

Mentions légales: BE Allemagne numéro 625 (5/09/2013) - Ambassade de France en Allemagne / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/73864.htm  

 

 

9 septembre 2013

Orléans va expérimenter le potentiel énergétique de la Loire

 

http://www.enerzine.com/7/16114+orleans-va-experimenter-le-potentiel-energetique-de-la-loire+.html

 

A l'occasion du plus grand rassemblement européen de la marine fluviale, lors du "Festival de Loire" qui aura lieu du 18 au 22 septembre prochain, sera dévoilé le projet d'hydrolienne en Loire à Orléans.

 

La présentation de ce prototype place la cité johannique parmi les premières villes à prétendre profiter de l'énergie de leur fleuve. L'hydrolienne sera mise en eau en 2014 pour un projet d'étude d'environ un an. Cette phase de test orientera par la suite le développement industriel et commercial de l'hydrolien fluvial sur le marché mondial.
L'énergie hydraulique produite par les rivières et les fleuves est encore méconnue alors que le potentiel reste à découvrir.
La Mairie d'Orléans en veille sur les projets novateurs en matière de développement durable, entend bien se positionner à l'avantgarde de l'hydrolien fluvial. "De ces techniques et technologies adaptées à nos fleuves, il reste tout à construire, et le potentiel nous permettant de produire une énergie locale, propre, et renouvelable, grâce à la force des courants et des mouvements d'eau de la Loire, s'il est prometteur, reste à identifier " a analysé Serge Grouard, Maire d'Orléans, Député du Loiret. "Il faudra voir si l'investissement est compétitif par rapport à d'autres énergies ou modes de production d'énergie. Les enjeux sont multiples, d'une part réduire notre empreinte environnementale et d'autre part imaginer des filières d'avenir, pourvoyeuses d'emplois et de développement économique de nos territoires. Ce projet d'hydrolienne à Orléans est donc un programme de développement durable fort, qui s'appuie sur une ressource précieuse que nous avons à cœur de défendre et de valoriser, la Loire".
L'étude sera conduite par la société grenobloise Hydroquest, soutenue par EDF. L'entreprise dispose de technologies de pointe s'appuyant notamment sur 9 brevets déposés en copropriété avec EDF. A ce projet s'associent le fleuron orléanais DREAM (pôle de compétitivité Écotechnologies) et BIOTOPE, acteur privé de l'ingénierie écologique.
Le coût global du projet est estimé à 2,46 millions d'euros. La Mairie d'Orléans a adopté en conseil municipal de juillet une convention de partenariat avec Hydroquest visant notamment à soutenir le projet à hauteur de 50.000 euros pour 2014 et 2015.
L'hydrolienne d'Orléans :
• Objectif : développer et expérimenter une hydrolienne fluviale en Loire. • Coût global du projet : 2,46 millions d'euros, dont 50.000 euros de subvention de la Mairie d'Orléans. • Implantation : en cœur de ville, quai de la Madeleine, entre le pont Joffre et le pont de l'Europe, pour une durée d'un an à partir de début 2014. • Particularités techniques liées au concept d'Hydroquest : contrairement aux hydroliennes maritimes, cette hydrolienne fluviale présentera non pas une hélice, mais deux colonnes de turbines. L'ensemble pèsera environ 2 tonnes, pour des dimensions de 6m x 1,5m. Elle sera montée sur une barge flottante, elle-même amarrée au site d'exploitation. • Les enjeux pour la Mairie d'Orléans : l'action N°14, de l'axe N°5 du Plan Climat Energie Territorial adopté en 2012 prévoit de « favoriser le recours aux énergies renouvelables ».
L'hydrolienne vient ainsi compléter les projets de chaufferie biomasse, de pompes à chaleur ou d'énergie solaire pour les bâtiments municipaux, ou encore le soutien à l'expérimentation de la pile à combustible avec EDF. Certaines de ces actions ont déjà permis de réduire de 43.000 tonnes les émissions de CO2 sur le territoire (-6%) soit l'équivalent des émissions de 19 000 voitures.

 

 

  

  

  

  

 

 

6 septembre 2013

Le biométhane 2G, une alternative au gaz naturel en Europe ?

 

http://www.enerzine.com/12/16184+le-biomethane-2g-une-alternative-au-gaz-naturel-en-europe+.html

  

Le biométhane 2G** (BioSNG) est un gaz de composition identique à celle du gaz naturel fossile, mais issu de la gazéification de la biomasse et donc renouvelable.

Sa production industrielle n'est pas encore développée mais de plus en plus d'acteurs académiques et industriels semblent s'y intéresser. Alcimed, société de conseil en innovation et en développement de nouveaux marchés, revient sur ce gaz vert qui pourrait à l'avenir se substituer partiellement au gaz naturel.

Le biométhane 2G possède de nombreux avantages, dont le principal est son origine « bio » contrairement au gaz naturel fossile. Lors de son utilisation, les émissions de gaz à effets de serre (GES) sont donc considérées comme neutres dans l'Union Européenne. Contrairement aux biocarburants de première génération, la biomasse lignocellulosique n'entre pas en concurrence avec les filières alimentaires, et n'induit pas de compétition pour les terres arables notamment en Europe où la surface forestière est importante. Cette différence majeure avec les produits de première génération peut en faire un biocarburant soutenable à long terme.

De plus, la production de biométhane 2G est stockable et transportable en grandes quantités grâce au réseau de gaz naturel existant ce qui est moins le cas pour l'électricité et la chaleur produites par cogénération de la biomasse. Les avantages cités précédemment rendent donc le bioSNG particulièrement intéressant.       
Cependant, aujourd'hui, les technologies de production de BioSNG ne permettent pas d'établir un coût de production fiable pour ce produit. Mais les principaux experts du secteur s'accordent à dire que, même à terme, dans une phase de commercialisation importante, le prix du bioSNG sera très vraisemblablement sensiblement supérieur à celui du gaz naturel. Cela s'explique notamment par la multiplicité des étapes de production du BioSNG.       
En l'absence de réglementation imposant l'utilisation d'un produit d'origine soutenable bio, ce dernier se retrouve en concurrence directe avec le gaz naturel et son avenir semble compromis si l'aspect économique est uniquement pris en compte.
L'Union Européenne ou les Etats membres pourraient alors favoriser l'apparition du bioSNG en favorisant l'offre et la demande : l'offre via des aides à l'investissement pour promouvoir la recherche sur le sujet et l'implantation de sites pilotes. Quant à elle, la demande répondrait à deux critères : 
- Imposer une part de gaz vert dans la consommation. Cette démarche déjà utilisée pour l'électricité verte impose aux fournisseurs d'inclure un certain pourcentage de gaz vert dans leur production ou dans leur mix, et aux utilisateurs un tarif d'achat plus important.
- Cibler un secteur en lui imposant d'utiliser une énergie 100% renouvelable. C'est, par exemple, le cas de la Suède et du Danemark qui se sont engagés dans le secteur des transports avec un objectif 100% renouvelable d'ici 2030. Seuls des carburants bio, seraient utilisés et le bioSNG pourrait alors être pertinent, compte tenu des rendements de conversion élevés de la filière (>60%) et de son bilan environnemental très favorable.    
« A l'heure actuelle il n'y a pas d'engagement règlementaire fort et stable à long terme. Les industriels et les fournisseurs de technologies sont encore dans l'attente et n'investissent pas massivement dans le secteur. Le risque est encore trop important pour eux » constate Antoine Bordet consultant chez Alcimed.      Quelles sont les perspectives pour ce gaz bio ?        
Les projets actuels de production de bioSNG sont peu nombreux en Europe. Aucune installation n'est en fonctionnement, seuls, des pilotes de démonstration tels que GAYA en France ou GoBiGas en Suède sont en cours de développement. Deux autres projets sont en cours de discussion : Il s'agit de Bio2G d'E.ON et du projet d'ECN en partenariat avec la société HVC*. Par ailleurs, le premier pilote de biométhane 2G européen a eu lieu à Güssing en Autriche en 2008. Ce projet de R&D, arrêté après sa campagne d'essai, a permis de démontrer la faisabilité du concept technique.    
Enfin, l'existence de deux business model semble se confirmer pour cette future filière. Une production massive et centralisée de bioSNG, à partir d'unités très importantes. Elles nécessitent d'importer de la biomasse en grande quantité et permettrait d'atteindre plus facilement une rentabilité économique. La question de l'impact environnemental de ses approvisionnements reste essentielle. 
« Une solution décentralisée, faisant appel à un approvisionnement local dans une optique de développement territorial paraîtrait alors plus séduisante d'un point de vue environnemental mais également pour valoriser au mieux la chaleur produite. Elle rendrait certainement l'équation économique plus complexe à résoudre, faute d'effet d'échelle » conclut Jean-Philippe Tridant Bel, Directeur de l'activité Energie et Environnement d'Alcimed.         
** Le biométhane dit de deuxième génération est produit à partir de biomasse ligno-cellulosique (du bois et de la paille principalement) et se fait en deux étapes : gazéification et méthanation. La gazéification est un processus thermochimique qui permet de convertir la matière organique en un gaz de synthèse appelé syngaz constitué essentiellement d'hydrogène (H2) et de monoxyde de carbone (CO). Ce syngaz est ensuite traité et purifié pour subir une méthanation par voie catalytique et obtenir un gaz appelé du gaz naturel synthétique dit « BioSNG » possédant les mêmes propriétés que le gaz naturel. Ce gaz est utilisé pour la production de chaleur et/ou d'électricité et l'usage en tant que biométhane carburant. Il pourrait aussi être à terme envoyé dans le réseau de gaz naturel.
Ce processus est à distinguer de la méthanisation, qui produit également un gaz vert, du biogaz, composé majoritairement de méthane. En effet, la voie thermochimique peut transformer de la biomasse ligno-cellulosique, contrairement à la méthanisation qui nécessite des substrats humides pour l'étape de fermentation.         
* Entreprise publique de gestion des déchets (située à Alkmaar, dans le nord de la Hollande), productrice d'électricité et de chaleur.

 

  

 

 

 

 

4 septembre 2013

Des plantes pour produire de l'électricité

 

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/73835.htm

 

Produire de l'électricité à partir de plantes, c'est possible. Une équipe de scientifiques néerlandais dirigée par Marjolein Helder [1] de l'université de Wageningen a en effet développé un nouveau type de piles à combustible microbienne capable de produire de l'électricité grâce à l'interaction entre les racines des plantes et les bactéries du sol. Le dispositif, baptisé "pile microbienne à plantes" (Plant Microbial Fuel Cell), tire avantage les 70% de matière organique produite par photosynthèse que la plante n'utilise pas et qui sont excrétés par ses racines. Hors dans le sol, autour des racines se trouvent des bactéries qui décomposent ces résidus organiques et lors de ce processus, des électrons sont libérés. En plaçant une anode près des racines et une cathode dans de l'eau, il est alors possible de générer de l'électricité sans affecter la croissance de la plante donc, sans porter préjudice à son environnement (voir illustration ci-dessous).

  

Le brevet de cette technologie innovante déposé en 2007 appartient désormais à l'entreprise "Plant-e" [2], co-fondée par Marjolein Helder et David Strik [3], l'un de ses collègues à l'université de Wageningen.

 

A l'heure actuelle, la pile à combustible microbienne ne génère 0.4 W/m2 de la croissance des plantes mais pourrait prochainement produire jusqu'à 3.2 W/m2. Une toiture végétalisée de 100 m2 couvrirait alors les besoins énergétiques d'un ménage ayant une consommation moyenne annuelle de l'ordre de 3000 kWh. "Les panneaux solaires produisent plus d'énergie au mètre carré, mais nous espérons réduire les coûts de notre technologie à l'avenir. Et notre système peut être utilisé pour différentes applications", explique Marjolein Helder. "Plusieurs applications peuvent être tirées de notre système. Notre technologie produit de l'électricité mais elle peut aussi être utilisée comme isolation pour le toit ou pour collecter l'eau. A plus large échelle, il est possible de produire du riz et de l'électricité en même temps, c'est une manière de combiner les productions d'aliments et d'énergie", poursuit-elle. Autre avantage, le dispositif fonctionne 24h/24 et en toute saison.

 

Au-delà des toitures végétalisées, cette nouvelle technologie pourrait devenir une source viable d'énergie renouvelable si elle était déployée à grande échelle dans les zones humides (qui représente aujourd'hui environ 6% de la surface terrestre). A cet égard, les rizières ou les milieux marécageux semblent particulièrement intéressants. La pile microbienne à plantes fonctionne déjà à petite échelle et est actuellement testée à une échelle plus large ; l'objectif étant qu'elle soit fonctionnelle en 2015.

 

Mentions légales: BE Pays-Bas numéro 47 (4/09/2013) - Ambassade de France aux Pays-Bas / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/73835.htm

 

  

 

  

2 septembre 2013 Une nouvelle méthode de stockage de l'hydrogène

 

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/73753.htm

 

Depuis plusieurs années, l'hydrogène, présent en abondance dans l'eau des océans ou encore dans les nébuleuses de l'espace, est présenté comme l'un des carburants du futur. Toutefois, pouvant réagir très violemment en présence d'oxygène et de la moindre étincelle, le problème de son stockage persiste. De nombreuses méthodes ont été proposées pour y remédier. Une équipe israélienne a notamment fait appel au nitrite (Les nitrites sont les sels de l'acide nitreux. L'acide nitreux est un acide instable de formule HNO2. La formule de l'ion nitrite est NO2-.) de magnésium. L'équipe du professeur Gideon S. Grader du Russell Berrie Nanotechnology Institute du Technion - Israel Institute of Technology a récemment publié dans le Journal of Physical Chemistry C une méthode originale faisant appel au nitrite de magnésium pour stocker l'hydrogène (L'hydrogène est un élément chimique de symbole H et de numéro atomique 1.). Le nitrite de magnésium (Mg3N2) peut être facilement produit par calcination du magnésium métallique dans de l'azote (Table complète - Table étendue) pur (l'azote servant à prévenir la formation d'oxyde de magnésium qui pourrait se former si cette expérience était réalisée sous air). Soumis à une forte pression (La pression est une notion physique fondamentale. On peut la voir comme une force rapportée à la surface sur laquelle elle s'applique.) de dihydrogène (H2), le nitrite de magnésium conduit à des espèces instables, des amides (Mg(NH2)2) et des imides (MgNH2) de magnésium pouvant s'enflammer dans l'air. Alors que l'incorporation de dihydrogène dans le nitrite de magnésium se fait généralement difficilement et nécessite des pressions supérieures à 4.000 bars, l'utilisation d'un moulin (Un moulin, du latin molinum issu de mola meule, est une machine destinée à moudre les grains de céréale en farine.) à billes la rend possible avec des pressions comprises entre 40 et 80 bars. Un moulin à billes est un tambour contenant de lourdes billes de métal (il s'agit ici de tungstène) et muni d'un moteur (Un moteur est un dispositif transformant une énergie non-mécanique (éolienne, chimique, électrique, thermique par exemple) en une énergie mécanique ou...) assurant la rotation du dispositif de manière à broyer le contenu sans produire un effet centrifuge significatif (il y aurait alors accumulation sur les parois). Ce genre d'appareil, peu utilisé en chimie (La chimie est la science qui étudie la composition et les réactions de la matière.), fonctionne de la façon suivante: les matériaux (Un matériau est une matière d'origine naturelle ou artificielle que l'homme façonne pour en faire des objets.) sont écrasés sous l'action des billes et les chocs entre les billes lourdes en mouvement créent sur les surfaces des pressions très élevées. En quelque sorte, les billes écrasent ainsi l'hydrogène dans la poudre (La poudre est un état fractionné de la matière. Il s'agit d'un solide présent sous forme de petits morceaux, en général de taille inférieure au dixième de millimètre (100 µm).): on parle alors de mécanochimie.

Les expériences ont permis d'incorporer après 200 heures (L'heure est une unité de mesure  :) de moulinage du dihydrogène dans du nitrite de magnésium. Les mesures montrent qu'environ 12% du nitrite est transformé en un hydrure de magnésium, d'amide ou d'imide. Pour des raisons pratiques, la réaction est limitée à 200 heures mais tout (Le tout compris comme ensemble de ce qui existe est souvent interprété comme le monde ou l'univers.) laisse penser que des pressions plus élevées et des temps (Le temps est un concept développé par l'être humain pour appréhender le changement dans le monde.) de réaction plus longs permettraient un stockage plus important. Par ailleurs, le dihydrogène peut être libéré par simple moulinage à pression atmosphérique (La pression atmosphérique est la pression de l'air en un point quelconque d'une atmosphère.). Il ne sera probablement jamais question de mouliner du minerai dans sa voiture pour la faire rouler. Toutefois, il s'agit d'une nouvelle méthode pouvant présenter un intérêt dans certains cas de figure. Par exemple, les fortes pressions du fond des océans pourraient être utilisées pour compresser le dihydrogène produit par "les fumeurs" (des cheminées hydrothermales exsudant du sulfure d'hydrogène et parfois même du dihydrogène) dans le nitrite de sodium et remonté ensuite en surface (Une surface désigne généralement la couche superficielle d'un objet. Le terme a plusieurs acceptions, parfois objet géométrique, parfois...).

 

Mentions légales: BE Israël numéro 89 (23/08/2013) - Ambassade de France en Israël / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/73753.htm  

 

  

  

  

  

  

  

archives novembre 2013

 

30 novembre 2013

 

"Compte Epargne CO2" : 400 kg offerts à chaque ouverture de compte !

 

http://www.enerzine.com/14/16599+compte-epargne-co2---400-kg-offerts-a-chaque-ouverture-de-compte+.html

 

 

Comment réduire efficacement et à grande échelle nos émissions de CO2 ? et bien, en transformant pourquoi pas le CO2 économisé par chaque ménage, entreprise ou collectivité en une nouvelle monnaie !

 

Soutenus par plusieurs partenaires locaux ainsi que par des personnalités publiques et politiques telles que Michel Rocard et Nicolas Hulot (envoyé spécial du Président de la République pour la protection de la Planète), la jeune entreprise brestoise '450' a mis au point, avec l'aval du Gouvernement, le « Compte Epargne CO2 ».

Le Compte Epargne CO2 a été officiellement lancé lundi dernier à Brest, dans le département pilote du Finistère, en présence de Michel Rocard et de Jean-Pierre Denis (président du Crédit Mutuel Arkéa, partenaire du projet). Ce compte a pour but de récompenser les efforts réalisés par tout un chacun pour diminuer ses émissions de CO2. Pour un particulier, il s'agit notamment de réduire la consommation d'énergie de son logement (changement de chaudière, travaux d'isolation…) ou de changer de mode de transport. Des initiatives pouvant être menées à plus grande échelle par les entreprises et les collectivités.

Lors de l'ouverture d'un Compte Epargne CO2, '450' calcule, à l'aide d'une méthodologie validée par l'ONU, le bilan carbone précis de chaque titulaire. Ce bilan est basé sur ses relevés de consommations, la qualité de l'isolation de son logement ou encore les modes de transport qu'il utilise au quotidien. Les initiatives prises par le titulaire d'un compte pour réduire ses émissions sont ensuite toutes comptabilisées par '450' et génèrent un « crédit » de CO2 qui est versé sur le Compte Epargne CO2.

 

Dans le département pilote du Finistère, 400 kg de CO2 sont offerts à chaque ouverture de compte ! Ce service est, cependant, déjà ouvert à tous : les Français sensibles à leur empreinte carbone ou ayant déjà réalisé des travaux entre 2011 et 2013 (passage aux énergies renouvelables ou à la voiture électrique…) peuvent dès maintenant profiter de ce nouveau dispositif.

Que faire de ces kilos de CO2 ? Les transformer en espèces sonnantes et trébuchantes (la tonne de CO2 est valorisée, en 2013, à 52,64 €), les échanger, bénéficier d'offres spéciales auprès des partenaires de '450'… Plusieurs solutions existent et leur nombre ne fera qu'augmenter à l'avenir. L'essentiel est que cette nouvelle monnaie circule au sein d'un « cercle économique bas carbone », créant ainsi du pouvoir d'achat et stimulant l'activité économique. Soutenu par les collectivités et les grands acteurs économiques locaux, ce projet est destiné à faire école bien au-delà des limites du Finistère. Pourquoi ? Parce qu'avec le Compte Epargne CO2, la contrainte climatique devient une chance !

"Je suis très heureux de lancer officiellement le Compte Epargne CO2 aujourd'hui. Je suis convaincu du succès de ce projet qui nous a demandé beaucoup d'énergie et de travail. C'est un beau défi pour le Finistère et aussi pour la planète" a déclaré Jean-Luc Baradat, PDG de 450.

"Le Compte Epargne CO2 est un vrai projet d'avenir. Une façon de consommer différemment et qui va dans le sens de la protection de la planète et du bien-être des générations futures" a commenté pour sa part Michel Rocard, parrain du Compte Epargne CO2.

 

 

 

 


17 novembre 2013

 

Première européenne: le projet PHOENIX: transformer de vieilles voitures en carburant 

 

vidéo :  

 à 0.30 sur http://www.rtbf.be/video/detail_made-in-belgium-transformer-de-vieilles-voitures-en-carburant?id=1870199

 

Hier à Obourg (Mons), Comet Traitements a dévoilé son unité pilote innovante, unique en Europe.

 

Hier, la société Comet Traitements a inauguré son nouveau bébé, une unité pilote de conversion des déchets organiques en carburant.

 

Spécialisée dans le traitement d’aciers et de métaux, l’entreprise a imaginé un procédé capable de convertir les résidus organiques restants en carburants liquides.

 

En clair, une vieille automobile ou une vieille machine à laver peut désormais être transformée en carburant.

 

Il aura fallu cinq années pour que ce projet labellisé dans le cadre du plan Marshall par le Cluster Tweed et le Pôle MecaTech voie le jour.

 

Cette unité a été conçue pour traiter jusqu’à 250 kilos de résidus de broyage en une heure. Ce qui signifie que 110 litres de carburant seront produits en une heure. Il faut préciser que la fraction ultime restante a déjà subi plusieurs récupérations. Celle qui sera traitée grâce à Phœnix concerne les résidus des déchets organiques après broyage.

 

Récemment construit sur le site d’exploitation d’Obourg, le projet Phœnix permet à Comet Traitements d’augmenter son taux de recyclage des véhicules hors d’usage. Il atteindra les 97,8 %.

 

Pour rappel, d’ici à 2015, l’Union européenne imposera aux sociétés d’atteindre un taux de 95 %. Comet Traitements s’impose donc largement au-dessus de la norme et cela avec deux ans d’avance.

 

Si l’unité pilote est aujourd’hui opérationnelle pour valider et stimuler le processus à l’échelle industrielle, la construction et l’exploitation d’une unité industrielle en Région wallonne capable de traiter 70.000 tonnes de résidus de broyage par an coûteraient près de 56 millions d’euros.

 

Les premiers pas peuvent être réalisés grâce à Phœnix. L’outil innovant constitue une vitrine technologique wallonne qui a nécessité un investissement de 3 millions d’euros. Son budget global s’élève à 7,5 millions d’euros, subsidié à 60 % par la Région wallonne.

 

À noter que le nombre de véhicules en Europe est estimé à 180 millions, dont une dizaine de millions hors d’usage.

 

Avec Phœnix, Comet Traitements ajoute une corde à son arc puisqu’elle était déjà spécialisée dans le traitement, la valorisation et le recyclage des résidus issus du broyage de matières métalliques arrivées en fin de vie.

 

 

 

http://www.dhnet.be/actu/societe/du-carburant-a-partir-d-epaves-5286f7af3570aa4f7906f66b

  

http://www.cometsambre.be/fr/companies/list/Comet+Traitements

 

le projet PHOENIX : http://www.google.be/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&frm=1&source=web&cd=3&cad=rja&ved=0CEAQFjAC&url=http%3A%2F%2Frecherche-technologie.wallonie.be%2Fservlet%2FRepository%2Fsuccess-story---comet-certech.pdf%3FIDR%3D10812%26saveFile%3Dtrue&ei=_MOIUsv9Eaff4QSb2oBg&usg=AFQjCNFeBUqeNyvjgcaccOcXNGtUr3X_rw

 

et http://www.cometsambre.be/fr/video

 

http://www.rtbf.be/info/societe/detail_quand-les-carcasses-de-vieilles-voitures-deviennent-du-carburant?id=8137218 

 

C’est  une première à l’échelle européenne. La société Comet Traitements, basée à  Obourg, près de Mons, a poussé tellement loin l’idée de revaloriser les vieux déchets métalliques qu’elle a réussi à transformer certains résidus organiques en carburant. Cette prouesse technologique, nommée le projet Phoenix, est le fruit de cinq ans de recherche et d’essais en laboratoires, en partenariat avec l’Université de Liège.

 

Une usine pilote permet désormais de produire plusieurs litres de pétrole de synthèse. "On produit du carburant à partir de déchets, on évite la pollution à un moment où on manque de plus en plus de pétrole donc forcément on est très fiers ", explique Régis Mathieu, l’un des 73 employés de la PME Comet Traitements.

 

Un broyeur de 300 tonnes par heure

 

Ce n’est que la dernière idée de cette entreprise fondée il y a une dizaine d’années. Son but : revaloriser un maximum de déchets métalliques qui s’accumulent dans les décharges (vieilles voitures, frigos, machines à laver, appareils électroniques et ferraille en tout genre). "Tous les matins, une cinquantaine de camions viennent déverser toute cette ferraille qui vient des chantiers de collecte : en l’état, elle est inutilisable par les ferrailleurs donc nous la passons dans un énorme broyeur et ensuite nous faisons le tri", indique Serge Dallenogare, responsable du développement des affaires.

Les métaux ferreux partent directement vers les sites sidérurgiques. Et tout le reste est trié : cuivre, aluminium, plastique, sable de construction peuvent ensuite être réutilisés comme matière première. "Le polystyrène par exemple est revendu à des recycleurs de plastique qui peuvent l’utiliser pour fabriquer des pare-chocs de voiture, ainsi la boucle est boulée", précise Damien Janssens, ingénieur.

 

   

L’Union Européenne, exigeante en la matière

Malgré tous ces efforts, il restait encore quelques résidus ultimes dont l’entreprise ne savait que faire (des restes de mousse, de tissus, de bois). Grâce au projet Phoenix, elle les recycle également et parvient aujourd’hui à valoriser 98% d’une vieille voiture. Seuls 2% partent en déchetterie. C’est plus que les exigences de l’Union Européenne en la matière.
Dans un premier temps, le carburant produit servira à alimenter les machines de la PME mais dans quelques années, elle pourrait être excédentaire et vendre le surplus. Comet Traitements ne voit donc pas les déchets métalliques comme des encombrants mais plutôt comme une promesse économique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Fiona Collienne

 

 

 

  

 

  

  

11 novembre 2013

  

 

Les véhicules de demain alimentés par des carburants liquides... provenant de l'énergie du vent et du soleil !

 

 

http://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/environnement-securite-energie-thematique_191/les-vehicules-de-demain-alimentes-par-des-carburants-liquides-provenant-de-l-energie-du-vent-et-du-soleil-article_85682/?utm_source=ABO&utm_medium=alerte&utm_campaign=72-WP-UY4ESE

 

Le solaire photovoltaïque et l’éolien seront à l’origine d’une production massive de nouveaux carburants liquides pour les transports. C'est l'un des messages centraux d’un rapport que vient de publier l'Agence Fédérale de l'Environnement (UBA) allemande, l’équivalent de l’EPA américaine.

On le savait déjà: l'éolien et le solaire photovoltaïque vont jouer un rôle majeur dans le mix électrique de demain, éliminant progressivement les énergies non durables. En 2012, l’Allemagne a produit plus du quart de son électricité à partir des énergies renouvelables, dont 8,5% avec l’éolien et 5,3% avec le solaire photovoltaïque. Un pays comme le Danemark, dont la densité de population est pourtant supérieure à celle de la France produit aujourd’hui 33,7% (50% dès 2020) de son électricité à partir de l’éolien d'après l'Agence Internationale de l’Energie.  

Mais ces deux filières renouvelables vont probablement alimenter également les transports, au point d'éliminer d'une part les carburants fossiles et d'autre part  les agrocarburants fortement consommateurs en surfaces agricoles et dont le bilan hydrique et environnemental laisse à désirer. 

Comment ? Pas seulement avec leur production électrique chargeant des batteries de voitures électriques, mais grâce à la synthèse de carburants liquides par électrolyse de l'eau en dihydrogène puis méthanation. Il est alors possible d’obtenir des carburants de synthèse, particulièrement propres, pour remplacer les carburants pétroliers et les agrocarburants actuels.

 

Solar Impulse 

 

La méthanation n’a rien à voir avec la méthanisation qui permet d’obtenir par fermentation le biogaz. Il s’agit  d’un procédé industriel de conversion catalytique du dihydrogène (H2) et du dioxyde de carbone (CO2) en méthane (CH4) et en eau (H20). 

Le méthane obtenu (ainsi que le dihydrogène) permet l’obtention de carburants pour les avions, les bateaux, les camions et les voitures. Ainsi, conformément à la parabole « Solar Impulse » de Bertrand Piccard, les avions nous transporteront demain avec l’énergie solaire et éolienne.

 « Nous considérons que l’électricité proviendra en grande majorité par l’éolien et le solaire photovoltaïque. L’hydroélectricité et la géothermie contribueront dans une moindre proportion » soulignent les auteurs du rapport de l’UBA, affirmant que l’Allemagne peut tout à fait produire 3000 TWh par an d’électricité à partir des énergies renouvelables, et qu’elle peut aussi importer de l’électricité d’origine renouvelable. « Nous n’avons pas besoin du nucléaire et de la séquestration du carbone » Un point de vue pas partagé par tout le monde en Europe, et en particulier en France. 

 

La décroissance n’est pas nécessaire

 

Il n’est pas utile de faire de grands sacrifices et d’opter pour la décroissance économique insistent les auteurs qui montrent qu’une Allemagne presque neutre en gaz à effet de serre est possible: « en 2050, l’Allemagne sera encore un pays industriel hautement développé qui aura maintenu ses standards de niveau de vie, avec une consommation et des comportements similaires à ceux d’aujourd’hui. » 

Les auteurs du rapport estiment que les  grands pays industrialisés peuvent aussi, comme l’Allemagne, réduire les émissions de  CO2 de 95% d’ici 2050.

 

> Télécharger le rapport « Germany 2050 : a greenhouse gas-neutral Country »

 

  

  

  

10 novembre

 

Un vitrage photovoltaïque, première mondiale sur un campus Suisse

 

http://www.enerzine.com/1/16509+un-vitrage-photovoltaique-premiere-mondiale-sur-un-campus-suisse+.html

 

Une façade de 300 m2, composée de cellules solaires à colorant, est en cours de construction sur le Swiss Tech Convention Center.

 

Cette première intégration architecturale constitue une nouvelle concrétisation du partenariat conclu entre Romande Energie et la Haute école pour développer un parc solaire d'envergure et mener des projets de recherche et développement.

Des panneaux photovoltaïques translucides et colorés, fruits de la technologie Graetzel, sont actuellement en cours d'installation sur la façade ouest du futur SwissTech Convention Center de l'EPFL, qui ouvrira ses portes en avril 2014. Ces 1'400 modules solaires de 35 x 50 cm formeront bientôt une surface totale de 300 m2. Ils sont déclinés en 5 tonalités différentes de rouge, vert et orangé, selon un design des artistes Daniel Schlaepfer et Catherine Bolle, qui confère à l'ensemble une esthétique chaleureuse et dynamique.

Ce vitrage solaire appliqué en façade extérieure est une première mondiale. Le projet tire parti du potentiel des cellules de Graetzel, ou cellules solaires à colorant : translucides, elles sont également indifférentes à l'angle d'incidence de la lumière, et peuvent être déployées verticalement sans aucune perte de rendement. En plus de produire de l'électricité d'origine renouvelable, elles protègent le bâtiment de l'ensoleillement direct, et réduisent ainsi le recours à une énergie de refroidissement. Cette installation solaire innovante est intégralement financée par Romande Energie. Elle sera mise en service en décembre prochain.

Une première intégration architecturale à l'extérieur


Inventées en 1991 par Michaël Graetzel, professeur à l'EPFL, les cellules à colorant reproduisent les principes du processus de photosynthèse à l'oeuvre dans les feuilles des végétaux. Le vitrage photovoltaïque doublant la façade ouest du SwissTech Convention Center constitue la première intégration architecturale en extérieur de cette technologie de pointe. Très esthétique et déployée sur quelque 300 m2, cette installation doit démontrer le potentiel de ce type de cellule et constituer une première étape vers leur production et leur utilisation à grande échelle.

Un engagement confirmé dans la recherche et le développement

 

«Il est pour nous essentiel de soutenir l'émergence de technologies innovantes ayant un lien direct avec nos activités», souligne Pierre-Alain Urech, Directeur général de Romande Energie. 10% de la surface du parc solaire Romande Energie – EPFL, installé sur les toits de la Haute école, sont d'ailleurs dédiés au travail scientifique des laboratoires et Romande Energie prend aussi part à des programmes de recherche sur l'évolution des réseaux, le stockage de l'énergie ou la production reposant sur les énergies renouvelables.

Ce projet de vitrage photovoltaïque est l'aboutissement d'une longue politique d'innovation menée à l'EPFL. Pas moins de 11 entreprises ont acheté une licence dans le but de mettre sur le marché les cellules de Graetzel.

Cette première intégration architecturale est d'autant plus significative qu'elle s'inscrit dans le cadre d'une collaboration avec Romande Energie, partenaire clé de l'Ecole dans le domaine énergétique. Des partenaires particulièrement fiers de cette réalisation qui constitue une formidable vitrine de l'essor des technologies renouvelables.

 

  

 

  

  

2 novembre 2013

 

Vers une production durable d'hydrogène

 

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/74178.htm

 

Le dihydrogène, communément appelé hydrogène, est perçu par de nombreux chercheurs, environnementalistes et certains hommes politiques comme le carburant du futur pour la production d'électricité car celui-ci cumulerait les avantages d'être renouvelable, non polluant et stockable. Dans cette configuration, la création d'électricité est réalisée par l'intermédiaire d'une pile à combustible dans laquelle des réactions électrochimiques d'oxydoréduction du (di)hydrogène et du (di)oxygène (ou d'air) produisent électricité, vapeur d'eau et chaleur, et surtout aucune émission polluante (ou très peu selon la qualité de la source d'hydrogène). Par exemple, l'utilisation de piles à combustible à hydrogène dans les véhicules électriques pourrait simplement révolutionner l'industrie automobile et modifier la vision populaire négative du transport de particuliers.

Malheureusement, l'hydrogène n'est pas une source directe d'énergie ; il doit d'abord être produit et de nombreux laboratoires de recherche se penchent sur la question : comment produire de l'hydrogène dans le cadre d'une utilisation commerciale, c'est-à-dire à grande échelle, avec une forte productivité, un faible coût de revient et de manière durable ? Actuellement, les méthodes de production de l'hydrogène sont chères, peu efficaces et impactent négativement l'environnement. Ainsi, 95% de la production est réalisée à partir de combustibles fossiles, par reformage. Dans cette réaction chimique, l'hydrocarbure libère une partie de son hydrogène sous l'action de la chaleur, mais libère également du dioxyde de carbone, un gaz à effet de serre.

Parmi les méthodes alternatives, l'électrolyse de l'eau semble la solution la plus écologique. Cette méthode permet, grâce à l'utilisation d'un courant électrique, de décomposer l'eau (H2O) en ses constituants moléculaires de base, c'est à dire l'hydrogène (H2) et l'oxygène (O2). Cependant, cette réaction de dissociation requiert un apport d'énergie qui, si l'on veut préserver l'intérêt écologique de la pile à combustible à hydrogène, devrait provenir d'une source d'énergie propre.

Nous nous proposons ici de présenter plusieurs études récemment publiées sur la production "propre" d'hydrogène, réalisées sur le territoire américain.

1. Production d'hydrogène à partir de l'énergie solaire

La production d'hydrogène par l'électrolyse de l'eau via l'utilisation d'énergie solaire est une approche qui suscite beaucoup d'intérêt dans la communauté scientifique. En effet, la conception de cellules solaires productrices d'hydrogène permettrait de stocker l'énergie solaire et ainsi de palier le problème lié à l'intermittence de cette source d'énergie. Ce serait un moyen d'envisager un mode de production durable de l'hydrogène, dont la capacité à être stocké permettra une souplesse d'utilisation remarquable.

1.1. Photosynthèse artificielle

Le processus de photosynthèse est une voie de biosynthèse qui permet aux plantes vertes de créer des hydrates de carbone (glucose), molécules riches en énergie, dont elles se nourrissent par la suite. Au cours de la réaction de photosynthèse, les plantes utilisent l'énergie solaire afin de décomposer les molécules d'eau en oxygène moléculaire, protons et électrons libres. L'oxygène est alors relâché dans l'air tandis que les protons et électrons libres sont utilisés par la plante pour convertir le dioxyde de carbone de l'atmosphère en glucose, plus généralement appelé sucre par abus de langage.

Actuellement, les chercheurs s'inspirent de ce phénomène pour créer des systèmes de photosynthèse artificielle capables de synthétiser de l'hydrogène à partir de feuilles "bioniques" basées sur la technologie des cellules photoélectrochimiques. Ce mécanisme de synthèse ne nécessiterait alors rien d'autre que du soleil, de l'eau et le dioxyde de carbone de l'atmosphère, et générerait uniquement de l'hydrogène et de l'oxygène gazeux sans autres sous-produits nocifs pour l'environnement.

Ces cellules photoélectrochimiques sont composées principalement d'une photoélectrode semiconductrice qui absorbe les photons (la lumière) et les convertit en électrons énergétiques. Ces électrons sont alors utilisés pour catalyser les réactions chimiques par lesquelles l'eau est séparée en hydrogène et oxygène gazeux. La meilleure cellule réalisée à ce jour a une efficacité de 12,5%, mais son coût est très élevé, et elle présente par ailleurs des problèmes de stabilité. De plus, les études montrent que les semi-conducteurs qui fonctionnent le mieux pour ces cellules s'avèrent être aussi les plus susceptibles à la corrosion par les électrolytes de la cellule. De récents travaux proposent de nouveaux moyens pour améliorer les dispositifs de photosynthèse artificielle.

i. Des dispositifs modulaires qui cumulent les atouts d'efficacité et de stabilité

Des chercheurs du NIST ont utilisé des techniques d'observation permettant de suivre simultanément le courant photoélectrique et la vitesse des réactions chimiques au sein de leurs cellules, à l'échelle micrométrique. A partir de ces observations, ils ont ainsi pu concevoir une cellule photoélectrochimique à base de silicium, à la fois efficace et stable [1].

Cette cellule est constituée d'un semi-conducteur de silicium sur lequel est déposée une fine couche parfaitement uniforme d'un isolant : le dioxyde de silicium. Cette couche permet de protéger le semi-conducteur de l'électrolyte dans lequel il baigne, mais celle-ci demeure suffisamment fine pour permettre le passage des photons. Des rangées de fines électrodes conductrices sont alors disposées sur la couche isolante. Ces électrodes sont fabriquées à partir de titane, et sont couvertes d'une couche de platine. Ainsi, lorsque le soleil éclaire la cellule, des électrons sont photo-générés à l'intérieur du semi-conducteur. Ces électrons se déplacent dans le matériau jusqu'à rejoindre les électrodes au travers de la couche isolante. Au niveau des électrodes, le platine permet de catalyser la réaction de production d'hydrogène à partir de l'électrolyte riche en eau.

De façon assez similaire, des chercheurs du Laboratoire Berkeley, en Californie, ont récemment présenté une cellule, dans laquelle le semi-conducteur est stabilisé et protégé par une fine couche, cette fois de polymère "vinylpiridine" [2]. Le semi-conducteur utilisé est constitué de phosphure de gallium (GaP), et présente l'intérêt d'absorber les photons dans le domaine visible de la lumière, permettant ainsi de récolter un grand nombre de photons solaires et par conséquent d'améliorer le rendement de la cellule. En effet, contrairement aux cellules classiques semi-conductrices qui n'absorbent que dans l'ultra-violet, les cellules de phosphore de gallium permettent d'obtenir des courants bien plus importants et plus rapidement. Par ailleurs, la couche polymère est traitée chimiquement par un catalyseur à base de cobalt permettant de stimuler la réaction de production d'hydrogène.

Ainsi dans les deux études présentées ci-dessus, les deux étapes nécessaires à la production de l'hydrogène - absorption de l'énergie solaire et réaction de production d'hydrogène - sont réalisées au sein d'un même matériau, permettant ainsi de s'affranchir des problèmes de stabilité. De plus, l'aspect modulaire de ces méthodes permet de modifier indépendamment le semi-conducteur qui absorbe la lumière, le matériau de liaison qui protège et stabilise l'absorbeur, et le catalyseur. Le concept peut donc être utilisé avec de nouveaux catalyseurs et nouveaux matériaux semi-conducteurs, encore à l'étude.

ii. Vers des catalyseurs moins chers

Toutes les technologies de la production d'hydrogène à partir de la lumière reposent et dépendent fortement du catalyseur choisi pour stimuler les réactions de décomposition de l'eau. Ainsi un grand nombre d'études dans ce domaine consiste à trouver des catalyseurs toujours plus performants et les moins chers possibles. Ces études s'intéressent aux structures atomiques de divers composés, dans le but d'obtenir le meilleur compromis entre une bonne réactivité, une durabilité suffisante et une synthèse réalisable à l'échelle industrielle, le tout à un prix raisonnable. Jusqu'ici, le platine a démontré d'excellentes performances mais ce métal, rare et cher, n'autorise pas le développement de cette technologie à grande échelle.

Nouveau nano-catalyseur réalisé à l'Université de l'Etat de Pennsylvanie

Récemment, des chercheurs de l'Université de l'Etat de Pennsylvanie ont présenté un nouveau catalyseur qui pourrait être utilisé à grande échelle [3]. Celui-ci est nanostructuré, et composé de nickel et de phosphore, deux éléments présents abondamment sur la planète donc peu chers. Ces nanoparticules de phosphore de nickel (Ni2P) ont été élaborées à partir de sels métalliques disponibles sur le marché, dissous dans divers solvants et autres additifs. Les nanoparticules ainsi créées sont quasi-sphériques et présentent une configuration cristallographique avantageuse pour catalyser la réaction chimique de production d'hydrogène.

La stabilité et l'activité électrocatalytique des nanoparticules de Ni2P ont été étudiées par "Hydrogen Evolution Reaction (HER)" en milieu acide. Les résultats d'HER montrent une excellente activité électrocatalytique des nanoparticules, supérieure à la plupart des métaux ordinaires (non-nobles) connus. Leur découverte ouvre la voie à la recherche d'autres nano-catalyseurs, que l'on pourra utiliser à l'échelle industrielle.

iii. Un pas de plus vers une commercialisation

Le programme de recherche du Dr. Syed Mubeen Hussaini de l'Université de Californie Santa Barbara sur les cellules de photosynthèse artificielle a fait récemment des percées technologiques importantes. Ce programme est subventionné par l'entreprise HyperSolar Inc. L'entreprise désire à terme pouvoir produire des cellules capables de produire un voltage en circuit ouvert suffisant pour permettre l'électrolyse de l'eau [4].

Théoriquement, le voltage minimal nécessaire est de 1,23 volts mais en pratique il faut compter 1,5 volts. A titre de comparaison, les cellules solaires à base de silicium qui sont les plus abondamment utilisées mais chères, produisent un voltage de 0,7 volt. Au mois d'août 2013, l'entreprise et son partenaire universitaire ont annoncé avoir atteint 1,0 volt, un progrès remarquable par rapport aux voltages obtenus précédemment, qui étaient de 0,2 volt en janvier 2013 puis de 0,7 volt en mai 2013. Les scientifiques espèrent ainsi atteindre rapidement l'objectif de 1,5 volts.

Le développement de la technologie "HyperSolar" se distingue d'autres recherches du fait que seuls des matériaux semi-conducteurs peu chers et des procédés chimiques simples basés sur des réactions entre solutions sont utilisés. Il s'agit ainsi d'une approche réalisée dans une optique de commercialisation à grande échelle.

1.2. Production directe à partir de la biomasse

Certaines bactéries et micro-algues semblent avoir la capacité de produire de l'hydrogène sous l'action de la lumière. Ainsi, la biomasse - ensemble des matières organiques d'origine végétale, animale ou fongique - pourrait représenter une source importante pour la production d'hydrogène.

C'est le cas par exemple d'anciens micro-organismes qui vivent dans les déserts de sel tels que le "Devil's Golf Course" de la Vallée de la Mort à l'est de la Californie. Des chercheurs du Laboratoire National d'Argonne ont découvert que ces micro-organismes contenaient dans leur membrane une protéine, la bactériorhodopsine (bR) qui agit comme une "pompe à protons" sous l'action de la lumière du soleil [5]. Ces chercheurs ont ainsi réalisé un nano-catalyseur constitué d'une matrice de dioxyde de titane TiO2 sur laquelle sont déposées des protéines de bR et des nanoparticules de platine grâce à une méthode de photodéposition. Sous l'action de la lumière solaire, la protéine bR fournit des protons qui se combinent avec des électrons libres localisés sur des sites du platine répandus sur la matrice de TiO2. Cette photocatalyse hybride bio-assistée présente de meilleures performances que tout système similaire pour la production d'hydrogène. Ainsi, la technique serait idéale pour la production d'énergie "verte" à partir de sources quasi-inépuisables : l'eau et la lumière.

1.3. Un réacteur thermique solaire pour la production d'hydrogène

Une équipe de l'Université du Colorado à Boulder, a récemment développé une nouvelle technologie de production d'hydrogène [6]. Son principe consiste à concentrer la lumière du soleil - à la manière d'un four solaire - reçue par un large réseau de miroirs en un point localisé en haut d'une tour de plusieurs dizaines de mètres de hauteur. La tour accumule l'énergie calorique des rayons solaires, si bien que les températures au point de convergence peuvent monter jusqu'à 1350 °C.

La chaleur produite est alors acheminée à un réacteur à base d'oxydes métalliques (de formule MOx, où M représente le métal Fe, Co ou Al) qui, sous l'effet des hautes températures, perdent de leurs atomes d'oxygène. Les oxydes métalliques résultant ont ainsi une déficience en oxygène (MOx-) et naturellement ceux-ci vont vouloir capturer l'oxygène environnant afin de retrouver leur composition initiale. Les chercheurs de l'université du Colorado ont eu alors l'idée d'introduire dans le réacteur de la vapeur d'eau obtenue grâce à la chaleur emmagasinée par la tour : les molécules d'oxygène de la vapeur sont alors absorbées à la surface des oxydes métalliques, libérant des molécules d'hydrogène que l'on peut alors récupérer.

Le point fort de cette méthode tient à ce que toutes les réactions chimiques se passent à la même température, tout le processus étant contrôlé par la simple ouverture ou fermeture de la valve de vapeur. Ceci est en contraste avec la théorie conventionnelle qui pronostique un procédé en deux étapes, avec dans un premier temps le chauffage des oxydes métalliques afin de libérer l'oxygène, puis dans un deuxième temps le refroidissement du réacteur pour permettre l'injection de vapeur et la ré-oxydation des composés, laquelle permet la production de gaz hydrogène. Les approches les plus conventionnelles nécessitent ainsi la maitrise, à la fois de la transition de température du réacteur de l'état chaud à l'état froid, ainsi que la maitrise de l'injection de vapeur dans le système. L'avantage de cette nouvelle technologie réside également dans le fait que la quantité d'hydrogène produite dépend entièrement de la quantité d'oxyde métalliques et de la quantité de vapeur introduite dans le réacteur.

Cependant, pour que cette technologie permette une production de masse de gaz hydrogène, l'équipe de Boulder prévoit d'une part la nécessité de revoir le design de la tour pour permettre en particulier d'accroitre la quantité d'oxyde métalliques dans la tour mais également la nécessité d'avoir plusieurs tours afin de compenser le nombre limité d'heures d'utilisation (durant la journée). Ainsi, la commercialisation d'une telle installation prendra encore plusieurs années de développement. L'actuelle disponibilité de gaz naturel à bas prix n'encourage pas la mise en place de tels projets.

2. Production d'hydrogène sans lumière, chaleur, ni électricité !

La production d'hydrogène à partir de nanoparticules de métaux, tels que l'aluminium, est bien documentée dans la littérature et on peut même trouver un brevet déposé par l'Université de Dayton sur la "création de gaz d'hydrogène à partir de nanoparticules d'aluminium et eau à température ambiante." Or, des chercheurs de l'Université de Buffalo ont décrit des expériences très similaires de production d'hydrogène mais à partir de nanoparticules de silicium, un composé semi-conducteur, et de l'eau [7]. Leurs expériences montrent que les nanoparticules sphérique de silicium, d'une taille de l'ordre de 10 nm de diamètre, réagissent spontanément avec de l'eau pour produire de l'acide silicique, un sous-produit non toxique et de l'hydrogène gazeux. Ainsi, la réaction ne nécessite ni lumière, ni chaleur ou électricité.

Ils ont également pu constater que le rendement de la réaction augmente inversement avec la taille des particules : la production d'hydrogène est de l'ordre de 150 fois plus rapide dans le cas des nanoparticules de taille de 10 nm qu'avec des particules de silicium d'environ 100 nm de diamètre, et 1000 fois plus rapide que pour le silicium en volume. Ce phénomène est expliqué par les chercheurs en termes d'effets de surface : quand les particules larges réagissent, celles-ci forment des structures non sphériques dont les surfaces sont moins prompt à réagir avec l'eau, et de façon moins uniforme, que les surfaces des plus petites particules généralement sphériques. Les chercheurs ont également pu vérifier que l'hydrogène produit était relativement pur en le testant avec succès dans une petite pile à combustible alimentant un ventilateur.

En conclusion, le silicium serait plus efficace pour la séparation de l'eau que la plupart des matériaux habituellement choisis. La technologie, si elle venait à se développer, pourrait permettre de produire de l'hydrogène à la demande, simplement par ajout d'eau. Cependant, la production des nanoparticules de silicium est couteuse, car elle nécessite un important apport d'énergie et de ressources. Aussi, les applications envisagées sont pour l'instant limitées aux sources d'énergie portables, dans des situations où l'aspect portatif importe plus que l'aspect économique, dans le cadre d'opérations militaires par exemple.

3. Production d'hydrogène écologique à partir des gaz naturels

Dans sa quête pour concevoir des catalyseurs pour piles à combustible peu sensibles au monoxyde de carbone (CO) - une impureté communément trouvée dans l'hydrogène produit à partir des carburants fossiles - des chercheurs du Laboratoire National Brookhaven (LNB) au sein du Département de l'Energie américain ont mis au point une nanoparticule biphasée qui non seulement répond à leur problématique initiale mais également présente de bonnes performances pour la production d'hydrogène [8].

Au sein des piles à combustibles, le rôle du catalyseur est d'accélérer la réaction chimique par laquelle les molécules d'hydrogène se recombinent avec de l'oxygène pour former de l'eau tout en libérant de la chaleur et de l'électricité. Le platine est connu pour être un catalyseur très performant ; cependant, il est rare sur Terre et extrêmement cher (17.500 euros/kg) limitant son utilisation à grande échelle. De plus, le platine est sensible aux impuretés telles que le CO, ce qui détériore alors les performances de la pile. Le ruthénium, un métal peu cher et peu sensible au CO, pourrait également servir en tant que catalyseur, ses performances catalytiques étant tout à fait acceptables. Toutefois celui-ci a tendance à se dissoudre lors du démarrage et de l'arrêt de la pile entraînant une dégradation des performances de la pile avec le temps.

L'alternative proposée par les chercheurs du LNB aux catalyseurs de platine pur ou de ruthénium pur a été de combiner les avantages du platine avec ceux du ruthénium. Pour cela, ils ont enveloppé des nanoparticules de ruthénium d'une fine couche de platine d'un ou deux atomes d'épaisseur. Les nanoparticules biphasées ainsi obtenues sont alors tolérantes au monoxyde de carbone, résistantes à la dissolution, et relativement bon marché.

Cette alternative n'est pas nouvelle en soi : cependant les études des propriétés de surface de cette configuration "coeur/coquille", montraient jusqu'alors une variation importante des propriétés de la surface, due à une structure cristalline du ruthénium imparfaite. L'équipe de Brookhaven a pu montrer que les problèmes structuraux du ruthénium étaient dus à de la diffusion intercouche via des défauts cristallins, un problème que les chercheurs savent gérer. Ainsi, en éliminant l'ensemble des défauts de structure dans les nanoparticules de ruthénium avant d'ajouter la couche de platine, ils ont réussi à préserver la structure atomique discrète de chaque élément. L'étape de stabilisation du ruthénium est simple dans sa mise en oeuvre et bon marché, promettant une reproductibilité et une utilisation à grande échelle aisée.

Le LNB s'est rapproché d'une entreprise spécialisée dans la production d'hydrogène, Proton Onsite, afin de tester la faisabilité d'un déploiement de cette nouvelle technologie dans la production de systèmes d'électrolyse d'eau. Le catalyseur contenant 98% moins de de platine que les catalyseurs classiques, ce procédé pourrait bénéficier d'un avantage compétitif décisif.

 

 

Mentions légales: BE Etats-Unis numéro 346 (25/10/2013) - Ambassade de France aux Etats-Unis / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/74178.htm
 

 

 

 

  

  

  

  

  

  

  

  

archives décembre 2013



26 décembre 2013

 

Du stockage biologique de l'hydrogène

 

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/74725.htm 

 

L'hydrogène est une solution écologique pour l'alimentation énergétique future. Un moyen sûr et efficace de le stocker a été découvert par les scientifiques Kai Schuchmann et Volker Müller, de l'Université Goethe de Francfort-sur-le-Main (Hesse) [1]. Ils ont trouvé à l'intérieur d'une bactérie, une enzyme convertissant l'hydrogène et le dioxyde de carbone en acide formique. A la différence de l'hydrogène gazeux, ce liquide peut être stocké et transporté comme des carburants classiques. L'avantage réside dans le fait que l'hydrogène ne serait reformé qu'au sein d'une pile à combustible sur le lieu même de la consommation. Aussi, l'acide formique peut être utilisé directement pour l'alimentation énergétique d'appareils électroniques tels que les téléphones mobiles.

"Une voiture équipée d'une pile à combustible a besoin d'environ 45.000 litres d'hydrogène gazeux (T° ambiante et pression atmosphérique) pour parcourir 400 km. Ce montant pourrait être stocké sous forme d'environ 75 litres d'acide formique liquide" calcule M. Schuchmann. Le chercheur a étudié le métabolisme de la bactérie Acetobacterium woodii. Cet organisme donne un aperçu de la vie des premiers organismes sur terre. "Il est maintenant démontré que cette bactérie est également un grand potentiel pour les technologies futures", a déclaré M. Schuchmann. Jusqu'à présent, les catalyseurs chimiques nécessitaient généralement des pressions ou des températures élevées pour la réaction rapide de l'hydrogène et du CO2. Grâce à cette variante biologique, la réaction est réalisable avec des paramètres moins contraignant.

"Cette enzyme n'est pas seulement intéressante parce qu'elle permet à la fois le stockage et la libération de l'hydrogène avec une grande efficacité, mais aussi parce qu'elle rend possible la valorisation de monoxyde de carbone, co-produit durant le procédé", a déclaré Volker Müller, directeur du département de microbiologie moléculaire et de bioénergie de l'Université Goethe. Ceci représente un avantage car la pile à combustible peut être endommagée par une contamination au monoxyde de carbone.

Les scientifiques ont déjà déposé un brevet pour leur système de stockage biologique de l'hydrogène, dans lequel ils peuvent également utiliser l'ensemble des bactéries. "On doit amener la bactérie Acetobacterium woodii à stopper son métabolisme après la production de l'acide formique, qui est seulement un produit intermédiaire", explique M. Müller. Les chercheurs y sont parvenus grâce à l'élimination d'ions sodium ; la bactérie a en effet besoin de sodium pour une étape décisive de la production d'énergie, tel que le scientifique l'a découvert en 2012.



Mentions légales: BE Allemagne numéro 640 (23/12/2013) - Ambassade de France en Allemagne / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/74725.htm

 



21 décembre 2013

  

La première unité industrielle de biofioul par pyrolyse rapide au monde

 

  

http://www.enerzine.com/6/16716+la-premiere-unite-industrielle-de-biofioul-par-pyrolyse-rapide-au-monde+.html

 

La société Fortum a mis en service fin novembre la première unité de production industrielle de biofioul qui fonctionne grâce à la technologie de la pyrolyse rapide de biomasse.

 

Intégrée à la centrale de cogénération de Fortum à Joensuu (Finlande), elle produira environ 50.000 tonnes de biofioul par an, soit l'équivalent des besoins en chauffage de 10.000 ménages. La production de biofioul fera passer l'utilisation de bois par la centrale de Joensuu de 300.000 mètres cubes à 450.000 mètres cubes par an.

La mise en service de la nouvelle unité entraîne la création de 60 à 70 emplois, dans la collecte de matières premières, à l'usine et dans la chaîne logistique.

L'unité de Joensuu utilise la technologie appelée « pyrolyse rapide » qui permet de transformer de la biomasse solide en biofioul : "la biomasse, composée de sous-produits et résidus de l'exploitation forestière et de l'industrie de la transformation du bois collectés localement dans la région de Joensuu, est chauffée rapidement en l'absence d'oxygène ; sous l'effet de la chaleur, celle-ci se décompose et produit des gaz qui sont alors condensés en fin de processus en biofioul. L'unité de production de biofioul utilise la chaleur produite par la centrale de cogénération à laquelle elle est intégrée."

 

La conception et le développement de la technologie de pyrolyse rapide, ainsi que la modification de la centrale de Joensuu, ont donné lieu à un investissement d'environ 30 millions d'euros par Fortum et à un soutien à l'investissement de 8 millions par l'Etat finlandais. La nouvelle technologie est le produit d'une coopération entre Fortum, Metso, UPM et le centre de recherche technique finlandais VTT. Ces recherches s'inscrivent dans le cadre du programme Biorefine de l'Agence finlandaise de financement pour la technologie et l'innovation (TEKES).

Commercialisé sous la marque Otso®, le biofioul de Fortum peut être utilisé dans les centrales de production de chaleur ou de vapeur. Fortum a signé un premier contrat de fourniture avec la société de chauffage urbain Savon Voima qui l'utilisera dans ses installations de production thermique en remplacement de combustibles fossiles. Fortum utilisera également ce biofioul dans ses propres centrales de chaleur à Joensuu et Espoo, ce qui permettra de réduire sensiblement les émissions de dioxyde de carbone et de dioxyde de soufre dans la région.

A l'avenir, le biofioul pourra également être utilisé comme matière première pour les industries de transformation ou comme carburant pour le transport.

 

 

 

 


 

10 décembre 2013

 

Les 2 premiers véhicules électriques à hydrogène immatriculés en France

 

http://www.enerzine.com/1036/16666+les-2-premiers-vehicules-electriques-a-hydrogene-immatricules-en-france+.html 

 

Air Liquide a annoncé la semaine dernière avoir réceptionné les 2 premières voitures électriques à hydrogène immatriculées en France ; fonctionnant à l'hydrogène ces véhicules de marque Hyundai Motor possèdent une autonomie de près de 600 kilomètres et ne rejettent que de l'eau !

 

L'hydrogène compte en effet parmi les solutions innovantes qui contribuent à la préservation de l'environnement.

C'est sur son site situé à Sassenage, près de Grenoble, qu'Air Liquide a reçu ces premiers véhicules électriques à hydrogène immatriculés en France. Ce site, dédié à l'exploration de nouveaux marchés par la technologie et l'innovation, conçoit et développe l'ensemble des technologies nécessaires au déploiement de cette nouvelle filière de l’hydrogène énergie.

Cette livraison de deux des premiers véhicules électriques à hydrogène produits en série constitue un jalon important dans le développement de la filière hydrogène énergie. Air Liquide a souhaité être le premier à utiliser ces véhicules en France. Les stations de distribution d'hydrogène d'Air Liquide permettent de remplir le réservoir des véhicules en moins de cinq minutes. Cette technologie est déjà disponible, sûre et performante.

 

Les deux voitures du modèle Hyundai ix35 font partie de la série de 1.000 exemplaires que le constructeur produira d'ici à 2015 dans son usine d'Ulsan, en Corée du sud. Hyundai Motor est le premier constructeur automobile à produire en série des véhicules électriques à hydrogène.

La création d’une infrastructure de distribution d’hydrogène constitue également l'un des enjeux majeurs pour le déploiement commercial des véhicules électriques à hydrogène.

L'industriel français spécialiste du gaz entend ainsi participer à l'émergence de cette filière dans le secteur des transports en accompagnant le déploiement des infrastructures de distribution nécessaires à l’échelle mondiale : "
le Groupe a déjà conçu et fourni plus de 60 stations d’hydrogène dans le monde."

Hyundai ix35 Fuel Cell

Ce véhicule constitue la troisième génération de véhicule électrique à pile à combustible (FCEV) conçu par Hyundai. C’est en 1998 qu'ont débuté ses recherches dans ce domaine ouvrant la voie à la production en série de l'ix35 Fuel Cell. L'ix35 Fuel Cell affiche des performances équivalentes à sa version à moteur thermique : "
une vitesse de pointe de 160 km/h environ, le 0 à 100 km en 12,5 secondes et une autonomie de 594 kilomètres."