5 avril 2023
Pyroplast primée par la Fondation pour les Générations Futures édition 2023.
Pyroplast vise à valoriser les déchets plastiques en carburants par la pyrolyse et est une des 13 initiatives d’étudiants-entrepreneurs primées par la Fondation pour les Générations Futures pour qu'elles développent le prototype de leur innovation soutenable.
Cette année, chacune des 13 initiatives lauréates remporte une bourse allant jusqu'à 5.000€, grâce l’appui du Fonds Albert Vanhee pour les Générations Futures, avec le soutien du SPF Environnement, du SPW Economie, de l’Agence wallonne Air Climat, du Gouvernement Flamand et de Bruxelles Environnement.
Louis Biebuyck et Guillaume Dejardin sont deux étudiants en première master en ingénieur civil à l’Ecole Polytechnique de Louvain-la-Neuve, respectivement en électricité et en électromécanique. Rencontrés lors de cours préparatoires pour l’examen d’entrée d’ingénieur civil, ils sont devenus amis et passent chaque blocus ensemble à discuter d’idées entrepreneuriales. C’est lors de l’une de ces discussions que Pyroplast est né. En 3e année de bachelier, ils ont participé et gagné le concours Startech : un programme d’entrepreneuriat suivi d’un concours composé de 500 étudiants ingénieurs participants, provenant de 11 hautes écoles et universités en Wallonie, avec à la clé un voyage à l’Université du Texas. Depuis la victoire du concours, Pyroplast est incubé à l’Yncubator et coaché par Simon Desbarax.
Pyroplast propose des machines utilisant la technologie de la pyrolyse pour donner de la valeur aux déchets plastiques en les transformant en carburants. Cette technologie permet de transformer 1kg de plastique en 850 grammes de carburants. Le reste de la masse produite est composée de gaz qui peut directement être réutilisé dans le procédé pour améliorer son rendement, comme le résidu du charbon qui peut être réutilisé en engrais. Actuellement en Belgique, 59% des déchets plastiques sont traités avec la méthode de l’incinération qui ne récupère que 26% de l’énergie contenue initialement dans le déchet. Le reste des déchets plastiques est majoritairement recyclé, mais à l’étranger.
Pyroplast propose d’utiliser la technologie de la pyrolyse qui permet d’extraire deux fois plus d’énergie initialement contenue dans le déchet plastique. Ainsi Pyroplast a pour ambition d’augmenter la proportion de déchets traités en Belgique et cela de manière durable.
https://www.futuregenerations.be/fr/portal/initiatives/pyroplast
https://www.youtube.com/watch?v=ywHo5VC1Q0U
27 février 2023
Coup d’accélérateur au développement d’une filière hydrogène en Wallonie avec deux projets uniques
Dans le cadre du Plan de Relance de la Wallonie, qui vise à soutenir le déploiement d’une filière hydrogène, et sur proposition du Ministre de l’Economie Willy BORSUS, le Gouvernement a validé la mise en œuvre de deux projets importants d’intérêt européen commun (IPCEI) sur l’hydrogène. La Wallonie mobilise près de 88 millions € pour ces projets.
Il s’agit du projet Columbus, pour lequel deux acteurs industriels ont uni leurs forces, à savoir ENGIE et Carmeuse (via la société TECforLime) et du projet John Cockerill Hydrogen.
L’IPCEI est un processus synchronisé de demande d’aides d’Etat entre plusieurs états-membres. Il s’agit de projets d’innovation de pointe sélectionnés par la Commission européenne permettant d’amener un leadership technologique et une compétitivité accrue vis-à-vis du reste du monde dans des domaines stratégiques. C’est également un outil majeur de la politique industrielle européenne. Les deux projets sélectionnés s’intégreront ainsi dans une chaine de valeur d’entreprises européennes.
Outre l’accroissement de l’activité industrielle et l’attractivité inhérente à ces projets de pointe, Columbus et John Cockerill Hydrogen contribueront à la création d’emploi équivalente à 250 ETP dans le secteur de l’hydrogène et de la décarbonation.
De plus, les entreprises se sont engagées à collaborer avec les universités et les centres de recherche wallons afin d’établir un transfert de connaissance.
Pour les deux projets, la Wallonie mobilise une enveloppe de 88 millions €.
Le projet COLUMBUS et le projet John Cockerill Hydrogen
(…)
https://www.mr.be/le-gouvernement-wallon-donne-un-coup-daccelerateur-au-developpement-dune-filiere-hydrogene-en-wallonie-avec-deux-projets-uniques/
6 janvier 2023
Le biogaz made in Wallonie, une énergie de transition écologique
Produire du gaz vert en Wallonie ? C’est le projet « fou » concrétisé par Jérôme Breton, fondateur et administrateur délégué de Biométhane du Bois d’Arnelle. Opérationnelle depuis août 2021, grâce au soutien indispensable de BNP Paribas Fortis, l’unité transforme 75 000 tonnes de déchets et cultures agricoles en biométhane.
Biométhane du Bois d’Arnelle est un projet pionnier : la première unité de biométhanisation neuve et intégralement conçue pour la production et l’injection de biométhane, un gaz vert et renouvelable issu de la valorisation des déchets organiques. Même si le projet a mis plusieurs années à voir le jour, à cause d’un cadre légal et administratif complexe, l’installation de production de biogaz (ndlr le produit direct issu de la fermentation des matières organiques) tourne désormais à plein régime et fournir en gaz quelques milliers de ménages wallons…
Transformer les déchets en énergie
À Frasnes-lez-Gosselies, l’unité, qui se fond dans le paysage hennuyer avec ses trois vastes dômes gris et un toit conique, génère une véritable dynamique locale et circulaire, en étroite collaboration avec une centaine d’agriculteurs de la région. « Nous recyclons des déchets agroalimentaires et des matières agricoles, effluents d’élevage, pailles, feuilles de betterave, épluchures, etc., provenant d’un rayon de 15 km autour du site », explique Jérôme Breton. « Dans les digesteurs, des cuves en béton chauffées à 40°C, la matière se dégrade et produit du biogaz, constitué à 45% de CO2 et à 55% de méthane. C’est ce “biométhane” que nous récupérons par filtration, avant de l’injecter dans le réseau de distribution de gaz naturel. » Chaque année, l’unité produit ainsi 70 000 mégawatts par heure d’énergie, avec un rendement imbattable : « Notre système permet d’injecter dans le réseau 99,5% du biogaz produit ! »
(...)
https://www.lesoir.be/483996/article/2022-12-19/le-biogaz-made-wallonie-une-energie-de-transition-ecologique?utm_campaign=BE_National_Finance_BNP_Lesoir_Dec_10614966&utm_medium=Infeed&utm_source=GoogleAdsManager
14 novembre 2022
Le premier champ photovoltaïque du Namurois sort de terre à Wierde
Courant 2023, 15 000 panneaux solaires seront déployés dans un champ de Wierde. Les préparatifs du chantier ont démarré il y a peu.
https://www.lavenir.net/regions/namur/2022/11/10/le-premier-champ-photovoltaique-du-namurois-sort-de-terre-a-wierde-K5ZW5DFE3NCTRJQT5YSSVIDB7Y/?utm_source=selligent&utm_medium=newsletter&utm_campaign=&utm_content=news&utm_term=&m_i=iJBi3uVfVXFPu7wWE%2Bs%2B507qJ7hD2Sytvh%2BEJncjrbRiesoDFq5GFJSHSR%2BSRuT_YCUN9pRlvoQpFtDI4v6eFpFkoMs6vdQiix&utm_campaign=RegionNR&M_BT=1440315945
8 novembre 2022
Un projet de l'UCLouvain vise à transformer les déchets plastiques en carburant
Deux étudiants ingénieurs namurois primés au concours wallon StarTech
Après dix semaines de défis, Louis Biebuyck et Guillaume Dejardin, étudiants ingénieurs (UCLouvain) originaires de Namur, ont remporté le concours du 10e StarTech avec leur projet Pyroplast, un système qui transforme les déchets de plastique en carburant.
https://www.wsl.be/FTP/downloads/20221026_L'Echo_UCLouvain_Pyroplast.pdf
1 septembre 2022
6 collectifs agricoles adoptent l’agrivoltaïsme pour s’adapter aux aléas climatiques
Ils sont près d’une soixantaine d’agriculteurs icaunais à avoir fait le même constat sur le département : l’agrivoltaïsme est une des meilleures solutions pour atténuer les impacts des aléas climatiques qui les frappent de plus en plus fréquemment et précocement : gel au mois d’avril, grêle au mois de mai, sécheresse et canicule dès le mois de juin…
De l’idée à l’action, ces exploitants ont décidé il y a 2 ans de se regrouper en collectifs pour étudier la faisabilité et la pertinence de combiner productions agricole et énergétique sur leurs parcelles pour la plupart à faibles rendements.
Dans une vidéo, ils expliquent sans détour les contraintes auxquelles ils font face aujourd’hui et ce qu’ils attendent concrètement de la solution agrivoltaïque à l’étude sur leurs parcelles. (...)
https://www.enerzine.com/6-collectifs-agricoles-adoptent-lagrivoltaisme-pour-sadapter-aux-aleas-climatiques/41010-2022-08
30 juin 2022
Allier l’énergie éolienne et solaire sur les toits d’immeubles
Ce projet pilote d’autoconsommation est une première en France : Il est le fruit d’un an de travail entre WIND my ROOF et Rouen Habitat et s’inscrit dans une volonté de limiter l’impact environnemental, participer à la transition énergétique et réduire les émissions de CO2 de l’office.
Ce tout nouveau concept allie l’éolien et le solaire. La Windbox est une version horizontale qui récupère grâce à une turbine les vents ascendants de la façade et capte les rayons du soleil avec des panneaux solaires pour produire de l’énergie.
https://www.enerzine.com/wind-my-roof-allie-lenergie-eolienne-et-solaire-sur-les-toits-dimmeubles/38833-2022-06
6 juin 2022
Se passer du pétrole russe ? La presse se fait l'écho du succès de lapyrolyse de la Chrysalys
Dans le courant du mois de mai 2022, 2 journaux et 1 magazine spécialisé français ont parlé du succès de la Chrysalis, cette unité qui transforme les déchets plastiques en carburant.
NICE-MATIN (31/05/2022)
Face à la dépendance énergétique des pays européens vis-à-vis de la Russie, le quotidien Nice-Matin a présenté 4 innovations de la Côte d'Azur qui peuvent aider ces pays à limiter l'achat d'hydrocarbures russes.
Dont : Le diesel plastique expérimenté à Puget-Théniers
https://www.nicematin.com/environnement/4-inventions-nees-sur-la-cote-dazur-pour-apprendre-a-se-passer-du-petrole-russe-770960
Chrysalis, quand le plastique redevient pétrole
Un inventeur a mis au point une machine transformant les emballages usés en carburant, expérimentée en France et bientôt dans plusieurs pays en développement.
«Nous chauffons le plastique à 450 °C dans une cuve, sans oxygène, résume-t-il, par un procédé de pyrolyse. Cela casse ses molécules, qui s’évaporent. Elles passent alors dans une colonne de distillation et retombent sous forme d’essence, de gasoil et de gaz.»
La gloutonne dévore le polyéthylène et le polypropylène, soit une très large majorité des déchets. Bonne fille, elle ne se soucie gère de leur humidité ou même d’un peu de saleté, ce qui simplifie la collecte. Pour 100 kilos de plastique avalés, elle dégurgite 65 kilos de diesel, 15 kilos d’essence, 15 kilos de gaz et 5 kilos de résidus. Le gaz est astucieusement récupéré pour alimenter un brûleur qui la fait fonctionner en boucle.
(...)
https://www.lefigaro.fr/entrepreneur/chrysalis-quand-le-plastique-redevient-petrole-20220520
Techniques de l'ingénieur (12/05/2022)
Avec sa Chrysalis, Earthwake transforme les déchets plastiques en carburants
https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/avec-sa-chrysalis-earthwake-transforme-les-dechets-plastiques-en-carburants-111527/?fbclid=IwAR15hIBcsf1hZyVpPHV3JW3Hae-nK_whiI3YLhnmlLqqN2OF9CWA_UhcpSs
22 avril 2022
Guerre en Ukraine: le carburant CNG le moins cher du pays grâce à ses vaches
A Viroinval, grâce au fumier produit par ses vaches, Daniel Coulonval produit du CNG qu’il vend à un prix imbattable. Ni lui ni ses clients ne sont mis sous pression par la guerre en Ukraine.
https://www.lavenir.net/regions/sambre-meuse/viroinval/2022/03/10/guerre-en-ukraine-le-carburant-cng-le-moins-cher-du-pays-grace-a-ses-vaches-DCYNQHJECVF2PFHUTO3OCRO3UA/
27 décembre 2021
Bouteilles en plastique consignées : en France, une machine près de certains supermarchés recycle les bouteilles en plastique et donne un bon d'achat en échange
Toutes les bouteilles collectées par b:bot sont broyées en paillettes.
C'est quoi la paillette? C'est la matière première utilisée pour fabriquer des bouteilles.
Toutes les paillettes plastiques sont envoyées à des recycleurs français qui utilisent cette matière pour la fabrication de leurs bouteilles.
Ainsi, les bouteilles incolores qui représentent 90% de la collecte, vont redevenir des bouteilles et les bouteilles colorées qui représentent 10% de la collecte deviennent des fibres textiles.
B:bot s'adresse à tout professionnel désireux de faire un pas de plus vers le recyclage (et soucieux sans doute d'attirer de nouveaux clients :).
https://b-bot.com/
10 décembre 2021
Vow ASA : Vow offre des solutions de pointe pour la valorisation des déchets
Vow et ses filiales Scanship et Etia sont passionnés par la prévention de la pollution. Les solutions de pointe de l'entreprise transforment la biomasse et les déchets en ressources précieuses et génèrent de l'énergie propre pour un large éventail d'industries.
Les navires de croisière sur chaque océan sont dotés de la technologie Vow à l'intérieur de laquelle traite les déchets et purifie les eaux usées. Les pisciculteurs adoptent des solutions similaires, et les services publics et les industries utilisent nos solutions pour le traitement des boues, la gestion des déchets et la production de biogaz à terre.
Avec des technologies et des solutions avancées, Vow transforme les déchets en carburants biogénétiques pour aider à décarboniser l'industrie et à convertir les déchets plastiques en carburant, énergie propre et pyrocarbone à haute valeur ajoutée. Les solutions sont évolutives, standardisées, brevetées et minutieusement documentées, et la capacité de l'entreprise à fournir est bien prouvée. Ils sont essentiels pour mettre fin aux déchets et arrêter la pollution.
Située à Oslo, la société mère Vow ASA est cotée à la Bourse d'Oslo (ticker VOW).
(...)
https://www.vowasa.com/blog/vow-asa-vow-offering-industry-leading-solutions-for-waste-valorization
20 mars 2021
Cocorico : Innovation wallonne: ces robots trient les déchets métalliques de manière inédite, on ne devra plus les envoyer en Chine
RTL INFO, publié le 19 mars 2021 à 13h53
Un nouveau type de robot servant à trier les métaux dans les chaînes de recyclage a été inauguré cette semaine. Après 5 ans de travail, le groupe Comet, l'Université de Liège et l'intégrateur industriel Citius Engineering ont mis au point une innovation mondiale qui permet de trier les métaux non ferreux.
Les robots trieurs combinent plusieurs technologies basées sur l'intelligence artificielle, dont des capteurs, et mettent les différents métaux dans les bacs adéquats.
"On a un bac pour le cuivre, un bac pour le laiton, et pour l'inox, etc… On peut décliner les sorties comme on le souhaite", explique Godefroid Dislaire, ingénieur de recherche à l'Université de Liège.
L'utilisation de ces robots est essentielle. Cela permet de ne plus envoyer ces déchets métalliques en Chine pour qu'ils y soient triés, et pour qu'ensuite on doive les y acheter… Ces déchets resteront désormais ici. Grâce à ces machines, un quart des déchets métalliques wallons seront valorisés.
"Aujourd'hui, l'enjeu est de remettre l'industrie chez nous, avec un nouveau genre de mine, une mine de surface: nos déchets", selon Pierre-François Bareel, administrateur délégué du Groupe Comet.
Une unité va être installée à Mons. Elle va générer 15 emplois et traitera près de 20.000 tonnes de déchets par an.
Mais l'objectif est d'en vendre un partout dans le monde, car aucune autre machine dans le monde ne va aussi vite, avec autant de précision. Cette technique pourrait un jour s'appliquer aux plastiques.
https://www.rtl.be/info/magazine/science-nature/innovation-wallonne-ces-robots-trient-les-dechets-metalliques-de-maniere-inedite-on-ne-devra-plus-les-envoyer-en-chine-1287350.aspx
1 mars 2021
Un nouvel armateur pour le navire Race for Water
Aujourd’hui, Marco Simeoni a le plaisir d’annoncer la poursuite de l’odyssée sous une nouvelle forme tout en préservant les valeurs et visions en faveur d’un monde responsable et durable. En effet, l’association suisse « Porrima », sous la direction du Professeur Gunter Pauli, est devenue le nouvel armateur du navire. « Porrima » sera aussi le nom du navire qui est inspiré de la déesse romaine du futur, la protectrice des femmes enceintes. Marco et Gunter conviennent qu’il est nécessaire de transformer la société. Notre production et notre consommation ne peuvent pas continuer ainsi et de nouveaux modèles - y compris des modèles commerciaux - s’imposent. La fondation Race for Water poursuit sa lutte contre la pollution des océans par les plastiques et en parallèle elle va contribuer au développement des projets de « Porrima » qui se lance dans une stratégie forte d’accélération de la mise en œuvre des énergies renouvelables comme le solaire, les technologies de Powerkite et la mobilité hydrogène déjà initiée par Race for Water tout en ajoutant dans le portefeuille des biomimétiques pour nettoyer les nanoparticules des océans ainsi que de nombreuses nouvelles technologies. Pour confi rmer la cohérence de la mission du bateau, en mars 2021, Marco et Gunter publient conjointement une version actualisée de leur livre « PLASTIC SOLUTIONS » regroupant un ensemble d’étapes concrètes qui ont été développées et éprouvées grâce à cette collaboration entre la science et les entrepreneurs.
https://www.raceforwater.org/fr/actualites/un-nouvel-armateur-pour-le-navire-race-for-water/
9 février 2021
Pollution plastique : le « Manta » s'invite sur le plateau de Télématin
https://www.france.tv/france-2/telematin/2235553-emission-du-mardi-9-fevrier-2021.html à 1:23:26
27 janvier 2021
Pollution plastique : Avec le « Manta », Yvan Bourgnon imagine un voilier géant dévoreur de plastiques
NETTOYAGE : Le skipper franco-suisse a présenté ce mardi la maquette du voilier géant qu'il veut mettre à l’eau en 2024 pour collecter les déchets plastiques en mer. Avec l’idée de les trier et d’en transformer une grande partie en énergie… directement à bord.
(…)
95 % des déchets plastiques remontés prendront aussitôt la direction de l’unité de valorisation énergétique. La pièce maîtresse du navire, où les déchets seront convertis en électricité par un système de pyrolyse. « Les plastiques seront fondues à haute température et le gaz ainsi généré permettra de chauffer un fluide qui lui-même alimentera un turbo-alternateur en vue de produire de l’électricité », décrit Yvan Bourgnon.
Cette électricité fera fonctionner cette usine embarquée et permettra de compléter le mix électrique du Manta, qui fait la part belle aux énergies renouvelables avec deux éoliennes, deux hydrogénérateurs, près 500 m² de panneaux solaires. Sans oublier les 1.500 m² de voiles, « qui resteront le mode de propulsion principal du Manta », indique Frédéric Silvert.
https://www.20minutes.fr/planete/2962303-20210126-pollution-plastique-manta-yvan-bourgnon-imagine-camion-poubelle-mers?fbclid=IwAR3Uu12hgnXULtpSouQq6rMdTpxmNN2GiA4ULphYiCbDQ71moT08QCBhmkc
24 juillet 2020
I Clean My Sea lance son Collector ...
Le Collector est un bateau collecteur de déchets, actif depuis maintenant 15 jours sur la Côte Basco-landaise!

Face à l'invasion de déchets plastiques dans les mers, certaines initiatives luttent contre l'invasion des plastiques en mer.
Parmi elles, I Clean My Sea et son bateau collecteur piloté par les capitaines Adrien et Constance sur la côte basco-landaise. Soutenu par divers organismes, ce projet pilote est dirigé par l'océanographe Aymeric Jouon.
Equipé d'un tapis roulant, The Collector remonte les déchets présents à la surface de l'eau. Ils sont directement triés à bord de l'embarcation. Enfin, les détritus sont stockés dans des bennes avant d'être recyclés.
https://www.facebook.com/icleanmysea
https://twitter.com/icleanmysea/status/1283325254069354496
https://www.instagram.com/icleanmysea/?fbclid=IwAR0MPQU7RYxLOCW1hlmVIqnvF0StOEgQAHEKlMIgfEHzNrZ6JUAxsTmC_5Q
... et une application pour nettoyer les océans
Pensée par une start-up française, I Clean My Sea est une application qui transforme monsieur et madame tout le monde en donneurs d'alerte contre le plastique marin. Un outil 2.0 qui tire sa force dans son potentiel fédérateur.
L'idée a pris forme dans l'esprit d'Aymeric Jouon, océanographe engagé, qui s'est dit que comme la majorité du plastique marin avait une origine terrestre, l'intercepter avant qu'il ne s'éparpille dans la mer en limiterait la pollution. Ni une ni deux, il lance I Clean My Sea.
Pour commencer, il faut repérer les déchets au niveau des embouchures des fleuves et des rivières par où, assure-t-il, passent 80 % des déchets plastiques. Et pour assurer la surveillance des côtes, I Clean My Sea compte tout simplement sur les usagers de la mer et a développé pour cela un outil participatif.
Le fonctionnement est simple. Après avoir ouvert un compte sur l'appli, on prend en photo le plastique flottant que l'on a repéré, puis on permet à l'application d'accéder à notre position afin qu'elle les géolocalise. Et… c'est tout ! Les informations sont ensuite transmises à la start-up qui va alors calculer la trajectoire prévue des déchets et en informer des marins collecteurs qui vont se charger de récupérer le plastique.
La collecte est prévue se faire au moyen de bateaux spécialisés dont la taille et le design ont été pensés pour les rendre les plus efficaces possible dans leur mission. Le premier d'entre eux a été baptisé The Collector, un petit bateau effilé, doté d'un tapis de collecte lui permettant de récupérer des déchets allant de 0,5 à 50 cm de diamètre.
Le potentiel du concept I Clean My Sea réside évidemment dans la mobilisation et, franchement, vu la simplicité de l'acte, la signalisation des déchets est un petit geste tout simple qui soulagerait pourtant de beaucoup l'océan.
Pour l'instant, I Clean My Sea n'est disponible que sous la forme d'une webapp (application web) disponible sur le net. La start-up a toutefois pu lever 15.000 euros via un financement participatif et compte débloquer une subvention en complément pour développer une application smartphone. Il est ainsi prévu le lancement d'un projet pilote pour 2020 à l'embouchure du fleuve Adour à Bayonne.
http://www.sur-la-plage.com/breves/voici-une-application-pour-nettoyer-les-oceans-733.php
17 juillet 2020
C’est une 1ère mondiale : Des camions bennes de la Communauté de Communes Alpes d’Azur roulent grâce aux déchets plastiques qu’ils collectent !
Depuis le mois de mai et grâce à la machine Chrysalis inventée par le Maralpin Christofer Costes, 160 kilos de plastiques sont transformés chaque jour en 120 litres de carburant qui viennent alimenter les camions de collecte de Puget-Théniers. Un bel exemple d’économie circulaire sur nos territoires !
Parce que vos déchets sont source d’énergie, le Département dans sa dynamique #GREENDeal a choisi de soutenir ce projet innovant dès son origine. En partenariat avec l’association Earthwake - Solutions pour la réduction des déchets plastiques présidée par le comédien Samuel Le Bihan, avec Christofer Costes et la Communauté de Communes Alpes d'Azur en présence du Maire Pierre Corporandy nous concrétisons aujourd’hui notre volonté d’aller plus loin dans la protection de notre planète.
Vous êtes les ambassadeurs de ce territoire exceptionnel entre vallées et montagnes. C’est grâce à notre travail collectif, grâce au tri de déchets que ce projet éco-citoyen a vu le jour et que d’autres initiatives viendront s’en nourrir !
Merci à nos partenaires ! Merci à Samuel Le Bihan d’être présent à nos côtés aujourd’hui à Puget-Théniers
https://www.facebook.com/earthwake.officiel
https://mailchi.mp/4ea599c2d23b/du-nouveau-chez-earthwake-12511012?e=36937ebef8&fbclid=IwAR02LIwQ3SPv997HyZjM2F-W6QZsB04hLXNgcdHuAMhcIRAWf081qyX4CI0
15 juin 2020
Accélération de la technologie modulaire de valorisation énergétique des déchets
Naoden, concepteur, fabricant et installateur de centrales bioénergétiques a levé plus de 1,6 million d’euros grâce à des investissements d’EIT InnoEnergy, d’ENGIE Solutions et d’autres partenaires clés.
https://www.enerzine.com/acceleration-de-la-technologie-modulaire-de-valorisation-energetique-des-dechets/31632-2020-06
Basée à Nantes, Naoden utilisera le capital pour industrialiser sa technologie modulaire de valorisation énergétique des déchets (bois, palettes, élagage, bio-déchets séchés, coques de noix, CSR) pour la production de masse. La start-up renforcera également ses équipes commerciales et industrielles afin d’encourager sa croissance.
La technologie de Naoden est essentielle pour accélérer le passage à des villes et des industries durables. Elle constitue une innovation phare pour l’économie circulaire en proposant une alternative simple et hors réseau aux énergies fossiles comme le gaz naturel, le propane ou le fioul.
Grâce à la pyrogazéification des déchets solides, la solution modulaire d’énergie verte de Naoden peut générer de la chaleur, ou de la chaleur et de l’électricité (cogénération), pour une utilisation dans les collectivités ou les industries. Cette solution relève le défi de la production d’énergie durable, tout en ayant un impact positif sur la gestion des déchets. Le marché potentiel de la valorisation énergétique des déchets est important, avec plus de 5 millions de tonnes déjà récupérées par les chaudières à biomasse, et des millions de tonnes supplémentaires de déchets de bois produites chaque année. A lui seul, ce flux de déchets pourrait donner lieu à l’installation de 10.730 unités de cogénération Imperium 100 de Naoden, pour produire de l’électricité et de la chaleur.
Le président de Naoden, Erik Mouillé, a salué la levée de fonds : « C’est un moment important pour Naoden. Nous savons que pour que le monde soit durable, l’énergie de demain doit être pensée et produite différemment. De même que la gestion des déchets est un enjeu majeur pour notre société. Nous avons travaillé sans relâche pour développer une solution s’inscrivant dans une économie circulaire, qui puisse répondre à ces deux défis de manière significative. Avec le soutien et l’expertise continus de nos investisseurs, nous serons en mesure de déployer pleinement notre technologie dans l’intérêt de tous ».
Richard Biagioni, CEO d’EIT InnoEnergy France, a déclaré : « La lutte contre les déchets est un élément fondamental de la transition de la société vers un avenir plus durable. En soutenant des start-ups intelligentes telles que Naoden, qui s’attaquent simultanément aux déchets et à l’énergie durable, nous pouvons vraiment maximiser notre impact ».
À propos de Naoden
Depuis 2015, Naoden travaille à concevoir des microcentrales bioénergétiques produisant de l'électricité et de la chaleur à partir de déchets bois.
L'innovation qu’apporte la société réside dans sa capacité à traiter l'ensemble de la chaîne de valorisation du déchet biomasse (préparer > transformer > valoriser) pour répondre aux exigences de ses clients. Ainsi les charges liées aux déchets sont converties en un produit financier.
Pour Naoden, l’énergie de demain sera verte, produite localement par des déchets et vecteur d’emploi local dans un esprit d’économie circulaire.
Naoden mise sur la satisfaction client. D’une part en fabriquant ses propres centrales bioénergétiques mais aussi en intégrant le service après-vente avec des outils innovants.
Aujourd’hui deux centrales sont au catalogue. Imperium®, centrale mode cogénération, qui produit simultanément de l’électricité et de la thermique pour du réseau de chaleur. Nobilis®, centrale mode brûleur, qui produit uniquement de la chaleur process.
9 mars 2020
Vers un processus de recyclage du plastique théoriquement sans fin
Versalis, une filiale de l’italien ENI a lancé le projet Hoop, qui a pour ambition le développement d’une nouvelle technologie de recyclage chimique des déchets plastiques.
Versalis a signé un accord de développement conjoint avec la société d’ingénierie italienne, Servizi di Ricerche e Sviluppo (S.R.S.). Cette société possède une technologie de pyrolyse qui sera développée pour transformer les déchets plastiques mélangés, qui ne peuvent pas être recyclés mécaniquement, en matière première, en vue de produire de nouveaux polymères vierges.
La société s’appuiera sur son expertise technologique et industrielle pour construire une première usine d’une capacité de 6 000 tonnes par an sur le site de Mantoue, en vue d’une montée en puissance progressive, à partir de ses sites en Italie.
« Ce projet confirme la stratégie de Versalis visant à développer une technologie de recyclage chimique qui complète la technologie de recyclage mécanique, dans laquelle la société est déjà engagée, dans le but de donner une nouvelle vie aux déchets plastiques » a déclaré Daniele Ferrari, le PDG de Versalis. « Le projet HoopTM vise à créer un processus de recyclage du plastique théoriquement sans fin, en produisant de nouveaux polymères vierges adaptés à toutes les applications et identiques aux polymères issus de matières premières fossiles. » conclut le PDG de Versalis.
A propos:
Créée en 1953, Eni est une société énergétique mondiale intégrée, présente sur l'ensemble de la chaîne pétrolière et gazière (exploration, production, transport, transformation et commercialisation). Avec plus de 9 millions de clients en Europe, Eni est un leader de l'énergie en Europe. Aujourd'hui, Eni veut jouer un rôle majeur dans la transition énergétique sur le long terme vers un futur bas carbone.
https://www.enerzine.com/vers-un-processus-de-recyclage-du-plastique-theoriquement-sans-fin/30876-2020-03
https://www.eni.com/en-IT/media/press-release/2020/02/versalis-to-launch-hoop-tm-chemical-recycling-towards-infinitely-recyclable-plastic.html
20 janvier 2020
Présentation de la pyrolyse CHRYSALIS à Paris
L'équipe Earthwake présentera le démonstrateur de la Chrysalis lors du ChangeNOW, la première Exposition Universelle des solutions pour la Planète, qui aura lieu au Grand Palais à Paris, du 30 janvier au 1er février 2020.
"Le jeudi 30 janvier entre 12h et 13h, nous prendrons la parole pour présenter les solutions d'Earthwake, dans la Garden Stage, la scène ouverte du salon, au Grand Palais."
La journée pour le grand public aura lieu le samedi 1er février de 8h30 à 18h, réservez vite votre billet !
https://earthwake.fr/ (Newsletter)
20 janvier
EARTHWAKE a présenté son projet de pyrolyse CHRYSALIS aux dirigeants français
Mercredi dernier (15/01), le fondateur Samuel le Bihan et le directeur François Danel avaient rendez-vous avec Madame Brune Poirson, Secrétaire d'État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, pour lui présenter le projet Earthwake et échanger sur les enjeux environnementaux en France.
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19 janvier 2020
Marco Simeoni (BIOGREEN) cherche des investisseurs
Dans une interview accordée au magazine suisse BILAN, Marco Siméoni, créateur de la Fondation Race For Water, qui vise à sensibiliser les populations des pays émergents à la problématiques des déchets plastiques qui, faute de moyens, terminent dans les océans, s'est exprimé sur la filière du recyclage des plastiques.
Dans cette interview, il explique les raisons de son pessimisme. Les multinationales sont en cause, ainsi que d'autres facteurs, comme la modification de la composition des plastiques (ajouts de couches, barrières et additifs), mais aussi notre monde occidental et ses normes environnementales sévères qui ne sont pas d'application dans ces pays.
A lire ici: https://www.bilan.ch/techno/marco-simeoni-en-letat-le-recyclage-du-plastique-est-une-fumisterie
Et dans les pays occidentaux, où en est l'unité de pyrolyse BIOGREEN, unité créée par Marco Siméoni et dans laquelle il a testé les plastiques pour les transformer en électricité?
"Je me rends compte d’une chose, c’est que la fondation a de plus en plus de demandes pour déployer